Encore un des avantages du liseur sur les bouquins
papier, c'est qu'il me remet en mains et en mémoire des classiques
et/ou des livres que je n'aurais pas pensé à reprendre... C'est
ainsi que j'ai lu les Exercices de Style de Raymond Queneau ou que
j'ai repris Paroles de Prévert, que je n'avais pas feuilleté depuis
des années.
Grave erreur, car j'ai toujours aimé et aime toujours
la poésie évidente et lumineuse du grand Jacques, son sens du
dialogue et de la formule, sa tendre humanité et son défaitisme
optimiste.
La plupart des textes coulent comme des chansons
(forcément), dont la musique prend ses racines dans notre enfance ou
notre révolte adolescente. Ils sont tristes, gais, révoltés,
lucides, amers, pleins d'espoir...
Et toujours, on imagine l'étincelle d’espièglerie
dans l’œil du poète et son sourire amusé sur la lippe où est
accroché son mégot...
J'y reviendrai un jour...
J'y reviens toujours...
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