vendredi 26 février 2010

Garage Days - Alex Proyas

  
Proyas a débuté sa carrière avec le superbe "The Crow"... Il a continué avec le correct "Dark City" et puis il a sombré, petit à petit, allant jusqu'a réaliser l'inepte "I, robot"...
C'est pourtant sur son nom que j'ai loué "Garage Days", une sympathique petite comédie (toute petite), formellement très réussie, scénaristiquement un peu "faiblarde", mais bien jouée par des auteurs inconnus (sous nos latitudes du moins).
Sa force réside dans ses personnages sympas et légèrement déjantés, sa faiblesse dans son scénar un peu simpliste et son manque d'enjeu...

Sympa en dvd...
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mardi 23 février 2010

Brian DePalma's Phantom of the Paradise




Il y a des livres ou des films qui vous accompagnent toute une vie. Le jour où vous les voyez/lisez, vous ressentez un choc, vous êtes subjugués... Lorsqu'après quelques années, vous les revoyez/relisez, vous êtes toujours sous le choc... Un peu moins peut-être, mais vous appréciez des détails qui vous avaient échappés, vous vous délectez des moments qui étaient les plus vifs dans vos souvenirs et vous êtes ravis à la fin... Et vous savez déjà que vous les reverrez/relirez un jour. Et encore... Et encore...
Nightwings de Silverberg, Ubik de Dick, Le traité du zen et de l'entretien des Motocyclettes de Pirsig, font partie de ces livres que je relirai toujours, un jour...
The Blues Brothers, Shining, Carrie, Diva, Un jour sans Fin, Les Enfants du Paradis ou Some like it Hot m'ont ravi à chaque fois et le feront encore... Il faudra que je fasse un post un jour où j'essaierai de lister TOUS mes films fétiches, ceux que j'ai déjà visionnés plus de 8 fois, s'il faut placer une limite...
Phantom of the Paradise fait partie de ces incunables, vous vous en doutez...
Un peu jeune pour l'avoir découvert à sa sortie, je l'ai vu pour la première fois dans les années 80, mes années de fac et de ciné... Je ne me souviens pas si c'est le premier DePalma qui m'a accroché l'oeil. Probablement pas, Carrie a dû être mon premier choc... Mais Phantom, en son genre, en a été un autre. La plus parfaite synthèse du film d'horreur, de la comédie musicale et de la parodie. Un film kitsch avant l'heure et pourtant infiniment puissant, honnête, fun, jouissif...
Les personnages sont caricaturaux et grandiloquents, et l'image, le son amplifient ce point de vue, l'humour de DePalma se teinte de tendresse et on tremble avec le malheureux Winslow, on se moque de l'affreux Beef et on a une tendresse pour la frêle Phoenix... William Finley est excellent (on le retrouvera dans Funhouse de Tobe Hooper) et j'aimais beaucoup la brunette Jessica Harper (revue ensuite dans l'infâme Suspiria, avant de disparaître... Mon "crush on her" cèdera vite la place à Karen Allen, la superbe Marion Ravenwood des Aventuriers de l'Arche Perdue).
Paul Williams est un Swan inquiétant, risible, un "play-boy" qui n'en est pas un, physiquement, mais qui est le musicien derrière la B.O. du film...
B.O. qui est la véritable vedette du film. Vraie musique originale de rock, excellente, bien que parodique, une merveille...
Avec tout cela, je ne vous ai pas résumé le film... Et je ne le ferai pas. Mix improbable du Fantôme de l'Opéra et du portrait de Dorian Gray, on ne fait pas scénarion plus classique, ni plus original en même temps...
Ce n'est pas difficile : rien qu'à écrire cette notule, j'ai (déjà) envie de le revoir !!!.

 


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jeudi 4 février 2010

Comme un Roman, Daniel Pennac

 


J'en avais trop envie... J'ai relu "Comme un Roman" de Daniel Pennac (c'est mon droit imprescriptible numéro 4), cet hymne à la lecture vibrant, fin et sensible, toujours tendu d'un sourire ému et émouvant, ce bonheur à lire et à partager, cet éloge d'une pédagogie ouverte centrée sur le bonheur et le respect.
J'y ai pris encore plus de plaisir que la première fois et en suis sorti avec l'envie de lire  tout ce que je n'ai encore jamais lu...

Vaste programme....    ;-)

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Les Morts de la Saint-Jean, Henning Mankell

 


Trois jeunes gens ont disparu après avoir participé à une fête costumée. Leurs parents ont reçu de leur part des cartes postales de vacances et Kurt Wallander ne voit pas la nécessité d'ouvrir une enquête. Quoique... Il y a quelque chose de bizarre dans cette affaire...
Il y a toujours quelque chose de bizarre dans ce que rencontre Wallander. Wallander est un intuitif. Il sent les événements bizarres. Il a l'impression d'un détail qui cloche, il a le souvenir diffus d'une phrase entendue au cours d'une conversation...
Wallander est aussi un être humain, avec ses doutes et ses interrogations, ses maux et sa déprime.
Ça en fait à la fois un vrai personnage de roman noir, mais un vrai personnage tout court et c'est la grande force des romans de Mankell de donner à lire des polars qui ne sont pas qu'un scénario haletant (ils le sont aussi), mais une vraie tranche de vie... Des romans, quoi !

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