dimanche 28 mars 2010

Crimes à Oxford - Alex de la Iglesia


Fort attendu depuis des semaines par ma Douce, il a fallu que le générique commence pour que je comprenne le pourquoi de son excitation... Encore un de ces films qui se basent sur la "toute-puissance" des mathématiques pour justifier leur existence, comme Cube ou Pi...

Malheureusement, on se situe plus dans la lignée du premier, ce qui veut dire que si le film est plutôt réussi, bien filmé, magnifiquement joué, les mathématiques ne jouent qu'un rôle d'alibi culturel pour un "Whodunit" tout à fait classique... Ce mélange de Hitchcock et d'Agatha Christie, pour agréable qu'il soit à regarder (bien qu'à deux doigts de l'ennui, tout de même) manque singulièrement de fulgurance.


On préfèrera du même réalisateur, ce mélange d'Hitchcock et de DePalma qu'est "La Communidad" ("Mes chers Voisins") Son humour mordant et ses personnages méchants font autrement mouche !

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dimanche 21 mars 2010

Eastern Promises - David Cronenberg



Glisser le dernier Cronenberg dans le lecteur n'est jamais un acte anodin. Au pire on s'apprête à voir un film incomplet, au scénario superficiel et à l'incroyable beauté plastique, quoique malsaine, qui marque ses films les moins réussis (Une histoire violente, Le Festin Nu, Crash...)

Au mieux, on va se prendre une calque avec une œuvre fascinante et morbide, qui vous sidère par sa beauté et vous retourne l'estomac (Faux Semblants)

Avec Eastern Promises, traduit stupidement par "Les promesses de l'Ombre", petit racolage à la française (qui devient de plus en plus rare, la tendance étant à laisser le titre original de l'œuvre... Le jour où on cessera de doubler les films, ce sera parfait...), on se situe plus près de la seconde option...

Je n'irai pas mettre ce film en parallèle avec les meilleurs Cronenberg, mais il se situe sans aucun doute du côté des très bons. Avec un scénario assez classique, mais en béton, une image et une mise en scène parfaite, (avec un tout petit peu de complaisance dans la violence, mais, hé, c'est Cronenberg !) et une interprétation excellente (Viggo Mortensen est méconnaissable, Naomi Watts parfaite et Vincent Cassel irréprochable), ce film est un petit bijou qui se regarde avec avidité.


A noter que Cassel trouve son premier rôle dans un BON film étranger, il était temps, pauvre garçon !


Une re-vision dans un an ou deux s'imposera pour "tester" la pérennité du film...    ;-)



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samedi 20 mars 2010

La reine dans le palais des courants d'air - Stieg Larsson (Millenium 3)


J'en ai fini avec la "Saga" Millenium, qui me laisse un peu entre deux eaux...
On ne peut pas dire que je me sois ennuyé à le lire (quoique ça dépende des moments...) mais ça n'est pas la révélation et la grande trilogie policière que je m'étais attendu à trouver après les dithyrambes que l'on m'en avait fait.
Ce n'est pas toujours bien écrit (mais mettons cela sur le dos de la traduction), les péripéties sont parfois abracadabrantes et minent la crédibilité de l'ensemble... Les personnages et leurs rapports sont bien brossés cependant et, sur la distance, rendent la lecture de l'œuvre intéressante...

J'avais trouvé la première partie un peu bavarde, la seconde un peu extravagante et j'ai eu peur d'abandonner au bout des 200 premières pages lourdingues de ce tome 3... J'ai bien fait (pour une fois) de pousser un peu plus loin, car cela devient soudain beaucoup plus vif, comme si l'auteur avait enfin trouvé son rythme et cessé d'accumuler les détails abrutissants sur le fonctionnement "secret" de la police "secrète"...

Au final, un long moment passé en compagnie de ces bouquins, que je ne regrette pas d'avoir lus...

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dimanche 14 mars 2010

Back to the Future - Robert Zemeckis



Qui n'a pas vu "Retour vers le Futur", le meilleur film de toute la (pas terrible) filmographie de Robert Zemeckis, est grandement à plaindre...

Pour moi, je ne peux pas passer plus de 2 ans sans glisser la galette dans mon lecteur et me régaler des aventures farfelues de Marty Mc Fly à travers le temps... Tout y est absolument délicieux : des acteurs parfaits, une musique excellente, des situations rocambolesques, de l'humour bon enfant, des trucages qui n'ont pas pris une ride...

J'ai hâte de me re-regarder le 2e volet...

Quel dommage que le 3e soit si faiblard... Ça gâche mon plaisir à chaque fois...

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dimanche 7 mars 2010

Cette crédille qui nous ronge - Roland C. Wagner



Réédition actualisée d'un roman de Roland de 1991,  "Cette Crédille qui nous ronge" m'avait à l'époque laissé sur ma faim, sans allusion aucune au sujet du  livre : un affrontement entre canivs et végétares sur une lointaine planète colonisée par les humains, arbitré par le garde du corps de l'ambassadeur envoyé par la Terre mystérieusement décédé.

Cette relecture m'a plutôt amusée, même si le roman est bien moins intense que nombre d'autres oeuvres de l'auteur. Sa naïveté assumée et sa brièveté ne permettant pas de développer un monde de toutes façons bien improbable, malgré l'idée intéressante de l'absence de prédateurs sont tout de même un défaut bien dommageable et gâchent un peu le plaisir.


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samedi 6 mars 2010

August Rush, Kirsten Sheridan



Le petit August Rush a été abandonné à la naissance, la faute à son vilain grand-père qui a fait croire a sa mère qu'il était mort (vous suivez ?). D'ailleurs, il ne s'appelle pas August Rush, mais Evan Taylor, et c'est pas son vrai nom puisqu'il est abandonné par ses parents qui ne l'ont pas abandonné, en fait, puisque la mère le croit mort (à cause de son père, le grand-père, vous vous rappelez ?), le père d'Evan/August ne sachant même pas que la mère était enceinte, il est moins coupable...

Bon, ça c'est les bases... Mais on s'en fout, parce que le petit Evan a reçu le "don de la musique". Il l'a reçu de ses parents (ceux qui ne l'ont pas abandonné, mais c'est tout comme). Le don de la musique, ça veut dire que s'il entend le métro sous ses pieds, il joue un morceau sur son instrument sans avoir appris à en jouer. Enfin, quand il met la main sur un instrument bien sûr...

Enfin bref, il va continuer à jouer pour retrouver ses parents... Le brave petit. Même s'il va croiser aussi le chemin de Robin Williams, espèce de Fagin musical (cf Oliver Twist) qui le baptisera August Rush, ce qui est bien utile pour justifier le titre du film...

Dans ce "conte de fées pour adultes" (est-ce bien sûr ?), une brochette de bons acteurs se démènent pour nous donner du bon sentiment...; C'est joli et gentil, beau et agréable...

Mais un peu concon...

 
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