Troisième aventure de Kurt Wallander, ce roman mêle
une enquête sur un meurtre en Suède englobée/provoquée par la
préparation d'un attentat contre Nelson Mandela en Afrique du Sud,
juste avant la prise de pouvoir de celui-ci.
Si le roman démarre de façon tout à fait prometteuse,
l'auteur, emporté par son sujet et son amour irraisonné de
l'Afrique, se met vers les deux tiers du bouquin à vouloir
multiplier les rebondissements afin d'essayer d'y donner un rôle un
peu plus important à Wallander qui semble assez dépassé par les
évènements, maillon faible d'un livre dont il est censé être le
personnage principal. On part donc dans un délire pas très crédible
et inutilement compliqué où Wallander se met à vouloir aider un
tueur noir, où sa fille se fait enlever (puis libérer en quelques
pages, ressort dramatique testé et abandonné sans aucun intérêt
pour l'histoire), il devient ensuite (je parle toujours de Wallander)
fou de rage et dépressif, refrain connu, puis il est mis de côté
sans préavis pour que le roman puisse s'achever sur l'attentat
contre Mandela, à faire échouer coûte que coûte.
Bref, ça a beau se lire facilement, Mankell ayant du
métier, on est loin de la qualité des autres opus ... Je suis très
mitigé sur ce bouquin et je le classe parmi les moins bons de la
série...
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