Avec l'entrée au collège d'Eléonore, entrée
libératrice si l'en est, étant donné la misérable dernière année
d'école primaire qu'elle a vécue sous la férule d'une maîtresse
Steampunk (une survivance de la pédagogie du XIXe siècle
égarée au XXIe, mais peut-être est-ce de l'uchronie ?
Je laisse aux spécialistes le soin de statuer), avec cette entrée,
donc, porteuse de tous les espoirs (que je lui souhaite de ne pas
voir déçus, mais, statistiquement, sur dix profs, même si elle a
les inévitables têtes de con qui fourmillent dans l'éducation
nationale, il devrait y en avoir un certain nombre tout à
fait potable), avec cette entrée, re-donc (et il va falloir que
j'arrête les digressions, à part celle-ci qui est voulue pour faire
un gag idiot), est arrivé le premier travail de l'année qui l'a
fait sourire : lire un livre en entier pour le 30 septembre.
Le lendemain, elle avait fini de lire « L'affaire
Caïus » et elle nous le passait en disant « c'est bien,
vous pouvez le lire. » Dont acte...
Ce livre, écrit par un auteur allemand expatrié aux
USA, est un sympathique roman policier historique. Rufus se fait
renvoyer de l'école pour avoir provoqué une bagarre en écrivant
sur sa tablette « Caïus est un âne ». Quand la même
inscription est découverte le lendemain sur le mur du Temple de
Minerve, la culpabilité de Rufus est évidente. Seulement ce n'est
pas un enfantillage, c'est un crime passible de prison, surtout que
le père de Caïus, sénateur, n'est pas très heureux de voir
brocarder sa progéniture sur les murs de la ville. Oui mais Rufus
jure à ses amis qu'il est innocent : eux seuls seront à même
de mener l'enquête visant à établir la vérité.
Très agréable à lire, avec ce qu'il faut de sérieux
et de fantaisie, tout en étant très classique de facture, il est
facile de voir pourquoi il est donné à lire « en classe »,
on imagine bien le film qu'on pourrait en tirer, façon le Club Antique des
Cinq enquête à Rome... Un chouette bouquin pour les plus jeunes...
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