Début Juillet, j'ai eu envie de me faire une petite
descente sur le net à la recherche de « ce que j'aime ».
C'est un petit cérémonial que je suis de temps en temps pour voir
si je n'ai pas quelques collections incomplètes... Je fais un tour
sur le site de Cheap Trick, pour voir s'il n'ont pas sorti un nouvel
album. Je tape « Michel Pagel » ou « Roland C.
Wagner » dans un moteur de recherche... C'est comme ça que
j'ai appris l'existence de « Rêves de Gloire » et du
« Train de la réalité » début juillet, que j'ai hésité
à les acheter pour les lire en vacances, remettant ça à plus tard,
parce que j'avais plus envie de versions numériques avant de partir.
Pour le coup, c'est la triste réalité qui m'a rattrapée en
rentrant et c'est maintenant que je lis « Rêves de Gloire »
avec un goût amer dans la bouche : ce n'est pas la fête que ça
aurait dû être...:-(
En juillet, donc, j'ai découvert ce recueil de
nouvelles de Michel et je me suis empressé de le commander sur
Actu-SF (j'ai découvert depuis qu'il existe une version papier à un
prix ahurissant chez « Rivière Blanche ». j'ai bien
compris que ce sont des livres « à la pro » au tarif
fanzine, mais je ne mettrai pas 20€ dans un livre de poche,
désolé)...
Quel plaisir, à la fois de lire ces nouvelles limpides,
variées et humaines, à la Michel et les introductions souriantes,
toujours trop courtes...
On trouve dans ce recueil tout ce qui fait le plaisir de
lire du Pagel :
La Science-Fiction : « Pour être un homme »,
qui, sous des dehors un peu « fantasystes », va visiter
la plus pure SF, dans le style des films des fifties et qui se lit le
sourire aux lèvres, comme elle a dû être écrite ou « Les
Hérauts d'Hier » avec sa réalité alternative et vite
aliénante.
Le fantastique Pagélien dans la continuité de la
Comédie Inhumaine auxquelles deux nouvelles se rattachent :
« Les Mains de Farah Yole », horrifique, « Le
Syndrome de Bahrengenstein », insoutenable. « Bonsoir,
Maman » est bien glauque également...
La passion pour l'Histoire, réelle ou imaginaire, qui
pointe son nez avec la médiévale « Le petit Coup d'Epée de
Maurevert », la holmesienne « L'Index Brisé » ou ,
la vernienne « Le véritable Secret de Wilhelm Storitz »
L'humour sans complexe, parfois débridé, parfois
craignos, mais on s'en fout : « Adieu, Prince Charmant »,
« La Route de Memphis » (avec, forcément,
qui-vous-savez) ou « Le Monde des A ou la Destruction organisée
d'une Utopie par le Pr A.E. Vandevogtte », qui n'aurait pas
dépareillé dans Lendinstorize !!!
L'effet secondaire de ce foutu recueil, c'est de se
rendre compte à quel point ce schtroumpf de Pagel publie RAREMENT
(bon, je suis quasiment sûr qu'il préférerait, lui aussi, publier
davantage). Du coup, je crois que je vais finir par relire
l'intégralité de la Comédie Inhumaine... Comme ça commence par
Nuées Ardentes, qui est bien le seul que je n'ai pas aimé du tout,
ça donnera à ce roman une deuxième chance de me séduire;-) Au
pire, si je ne l'aime toujours pas, je saurai que tout ce qui suivra
sera excellent...
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