Saut en avant dans les Univers... On arrive dans la période du tout
Frémion, le délire politique bat son plein et il est parfois
difficile de discerner la SF dans tout ça... Les nouvelles partent
dans tous les sens. Parfois, rarement, elles sont géniales, la
plupart du temps, c’est du charabia insupportable... A moins que,
éventuellement, sous influence, comme on dit publiquement ?
Comme je ne bois pas plus que je ne me drogue, je passe à côté...
Au moins, cette relecture forcée me vaccinera contre une éventuelle
nostalgie de la revue !!!
Ce numéro 13 est particulièrement affligeant...
Parmi les humains en métalhumain
de David R. Bunch est un texte pessimiste et bien fichu sur une
humanité en triste état.
Contre-Odyssée de Michael D.
Toman est un délire plutôt rigolo. Après Flaubert dans le numéro
4, c’est Homère qui est dans son collimateur...
Après ces deux nouvelles agréables,
ça se détraque. Non-conforme de
Jacques Boireau est une nouvelle de politique-fiction « à
la française » comme il
s’en écrivait tant. C’est tout à fait anecdotique et on
pourrait même trouver ça ‘mignon » sous la plume d’un
collégien.
J’avais
toujours détesté les textes de Craig Strete, mais j’avais gardé
le souvenir que celui-ci m’avait plu... Faudra que je vérifie si
c’est pas plutôt dans le 17 (?) En tout cas, Nous sommes
les gens dont nos parents nous ont causé au téléphone est
juste un gros tas de mots... Même pas drôle.
Il n’y a pas que les Français qui
écrivait de la politique-fiction, les Italiens aussi... La
vie considérée comme une interférence entre la naissance et la
mort de Vittorio
Curtoni est le récit d’un emprisonnement politique. C’est pas de
la SF. Ah si, c’est de la SF parce que c’est les Américains qui
ont envahi l’Italie. Si, si, c’est dit dans la première page.
A part ça, c’est pas de la SF et
c’est Chiant. (Oui, C majuscule)
Les poètes de Millgrove, Iowa
de John T. Sladek est une pochade. Aucun intérêt.
Périphérie de Felix C.
Gotschalck est une nouvelle « classique », pas mal fichu,
le genre qui « soutient » un bon sommaire, mais qui,
noyée dans un mauvais, est jetée avec l’eau du bain.
Les gens heureux ont une histoire
de Philippe Castellin, un texte gentiment masturbatoire que Frémion
a publié par copinage, comme on le devine à la lecture de
l’édito... Pas étonnant que l’auteur n’a plus jamais fait
parler de lui...
Heureusement que le numéro se termine
sur Le prophète de John Christopher, solide nouvelle de sf
classique, malgré son thème très en avance sur son temps... Pas
assez pour sauver le numéro à mon goût...
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