Je suis enfin tombé, il y a peu, sur
un des romans de Roland qui m’avaient échappé et que j’avais
donc encore à découvrir. Ce petit poche paru chez Baleine, dans la
collection Macno, série de petits romans sur le thème (fourni par
Ayerdahl) : "quelque chose qui est probablement une
intelligence artificielle qui fout le bordel. Elle peut se placer au
service de gens qui ont des questions à poser ou des choses à
remuer".
Je l’ai dévoré en très peu de
temps, car ça se lit absolument tout seul... Je suppose que le mode
fonctionnement du duo Wagner/Gallart fonctionnait comme lors de la
passation de la série des Guieu, que Roland écrivait sous le
pseudonyme de Richard Wolfram et dont il a terminé la série en
filant à Rémy des synopsis assez précis que celui-ci développait.
Ici, j’ai vraiment eu l’impression de lire un Wagner et même une
répétition (pas dans le sens de redite, mais dans celui utilisé au
théâtre) de Rêves de Gloire ! Le mouvement Mysthique dont le
complot consiste à fondre l’Humanité dans une grande Communion
Psychique à l’aide d’une drogue appelée l’Expandeur a des
échos de Vautriens répandant la Gloire...
Autant dire que c’est du pur Roland
et qu’il n’a pas laissé dormir l’idée dans un petit bouquin à
la diffusion quasi-confidentielle...
C’est vif, c’est drôle, c’est
délirant, c’est bien... Bien sûr, la jubilation que j’ai à
lire Roland se teinte et se teintera maintenant toujours de larmes de
regret, car sa place est toujours aussi vide. Mais je me distille le
plaisir de découvrir encore les quelques romans que je n’ai pas
encore lus et de relire tous ceux qu’il nous a laissés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire