Je ne sais pas pourquoi je m’entête
à vouloir lire de l’espionnage. A chaque fois je suis déçu...
Après le sexisme/racisme/autre chose en isme de James Bond, je me
suis laissé tenté par ce Forsyth, auteur respectable et reconnu...
Malheureusement, c’est long, c’est
plat, c’est ennuyeux, c’est mal écrit...
Il ne faut pas longtemps pour se dire
devant la platitude désespérante de la prose « tiens, ce type
devait être journaliste ». Et bien oui, vérification faite,
c’est le cas. Mais là où Connelly, par exemple, s’appuie sur
son efficacité pour doper ses romans, Forsyth (dans celui-ci en tout cas, il est
peut-être meilleur dans d’autres, mais je n’irai pas le
vérifier) raconte sans fioritures ni relief les aventures mondiales
d’espions bureaucrates, de terroristes intelligents, de dissensions
et entourloupes au sein du Politburo...
Attention, on n’est pas dans un John
LeCarré non plus : on comprend tout ce qu’on lit, les
personnages agissent logiquement les uns par rapport aux autres et on
arrive à suivre l’histoire sans s’endormir. Malheureusement, ça
reste un peu fade, un peu gélifié, comme une viande de cantine
quand on est un peu en retard. On se doute que, réchauffé, ce
serait légèrement meilleur, même si pas transcendant... Mais de
chaleur, Monsieur Forsyth ne parvient pas à en donner à son
bouquin, même quand 20000 tonnes de pétrole embrasent la mer...
Allez, hop, pas un navet, mais pas
loin...
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