Toujours
à la recherche de nouveaux auteurs de polars, je me suis penché sur
le dernier auteur scandinave « à la mode », Camilla
Läckberg, craignant un peu de tomber sur un phénomène un peu
décevant comme la trilogie Millenium, qui étaient composée de
polars pas mal à mon goût, mais un peu ratés quand même, englués
qu'ils étaient dans un background politico-économico-journalistique
un peu imbuvable...
Pas
de cela ici, c'est d'un bon polar « à la suédoise »,
proche des gens, dont il s'agit. Plus optimistes que les Wallander,
il met en scène l'écrivain Ericka Falck, qui ne tardera pas à
tomber amoureuse du policier Patrik Hedström, et réciproquement. En
combinant la curiosité insatiable de l'une avec l'exploration
méthodique de l'autre, les ficelles assez enchevêtrées d'une
intrigue bien réfléchie se dénouent et on lit avec grand plaisir
cette enquête se passant dans un petit village où tout le monde se
connaît. C'est le syndrome Elizabeth Georges transposé à la
Suède...
Seuls
les passages mettant en scène le trop caricatural supérieur
hiérarchique de Patrik ne m'ont pas convaincus. Destiné à être le
faire-valoir grotesque, mettant en valeur le jeune héros, un peu
insipide face à sa dulcinée bien campée, l'exagération
enthousiaste de l'auteur le détourne de son rôle et lasse
rapidement... J'espère qu'il sera éliminé des volumes suivants...
A suivre, car nonobstant ce défaut, le livre se dévore en un temps
record...
;-)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire