Yo ! Sérieux une "praise" de Simon Pegg, ça le fait ! |
On a beau avoir lu (et surtout vu) des centaines
d’histoires de zombies, rares sont celles qui se démarquent des
règles du genre imposées de main de maître par le génial George
A. Romero devant lequel tous se prosternent et bavent en
reconnaissant sa suprême clairvoyance... De temps en temps, une
variation apparaît, cependant et, tout d’un coup, les monstres
accélèrent comme dans le film de Zack Snider ou ils sont massacrés
avec humour et dérision comme dans Shaun of the Dead...
Dans Vivants, pour la première fois, on découvre
l’histoire depuis le point de vue du zomvbie, de sa minimale
intelligence résiduelle et son manque de sentiments, logique chez un
mort... Évidemment, on aurait du mal à dépasser les trois pages de
« Grrr, argh, Akhhhh » si on en restait là... Mais Isaac
Marion est malin : pour commencer, notre Zombie déplore de ne
pouvoir articuler les mots auxquels il pense, puis il ressent un
flash de plaisir et de « souvenirs de l’avant-vie »
lorsqu’il dévore le cerveau d’un vivant...
C’est au cours d’un de ces repas « jouissifs »
qu’il ressent intensément les sentiments de sa victime, sous les
yeux du grand amour de celle-ci... Semblant de vie, puissance de
l’amour : le zombie kiffe la meuf (oh pardon, je m’suis
laissé emporter : c’est quand même assez ado ce bouquion ;-)
) Il sauve la vie de la fille en la dissimulant à ses compagnons
mort-vivants et il garde en poche une bonne dose de ce délicieux
cerveau qui lui lâche des bouffées de souvenirs amoureux...
Tout le bouquin est à la fois une classique aventure
zombiesque et une évolution des morts-vivants, vers un retour
partiel à la vie, une autre forme de vie à partir de la mort...
C’est excellent et très « vivant » (ok, c’était
facile!) pendant les trois quarts du livre, puis, malheureusement, ça
vire un peu fleur bleue, mais ça reste très plaisant... Un peu de
naïveté ne peut nuire en ces temps de cynisme total !
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