Sous
ce pseudonyme sans intérêt se cache (?) un auteur pour enfant :
Christophe Loupy. Personnellement, je trouve cela un peu bizarre et
je cherche à comprendre... Est-ce parce qu’il ne veut pas que ses
lecteurs enfants ouvrent par accident un de ses livres pour adultes,
attirés par son nom ?? Admettons...
En
tout cas, ce Metantropo aurait suffisamment de succès pour être
traduit en anglais et, à l’occasion de la publication en anglais
de ce livre, il aurait mis Stephen King au défi de deviner la fin.
Notez le conditionnel : j’ai vraiment du mal à gober la
réalité de cette publicité facile et, quand bien même ce serait
vrai, on n’a pas de trace de l’éventuelle réponse de Stephen
King... Il faut dire que pour que celui-ci réponde, il lui faudrait
réussir à lire en entier le roman, ce que je n’ai pas réussi à
faire !!! (Mais bon, je ne suis pas King, hélas ! Mais
j’ai retenu la leçon de ce bouquin, regardez : il suffit de
citer son nom à tort et à travers, Stephen King, et hop ! Mon
blog monte dans les moteurs de recherche ! Trop fort ! En
fait, je devrais le faire dans chacun de mes articles et je finirais
en première page de Google... :-P )
Pour
en revenir à ce roman, je comprends qu’il puisse plaire à
certains, il n’est pas mal écrit (encore que) et il y a sûrement
une aventure valable là-dessous (j’sais pas, j’ai autre chose à
lire, pas envie de creuser) et les aventures ésotériques à la Dan
Brown ont du succès (tiens, Dan Brown, pourquoi ne pas l’avoir mis
au défi, Dan Brown ? Là, on aurait mieux vu la filiation... Ça
rapportait moins de curieux, Dan Brown ? (En tout cas, je l’ai
cité 4 fois en trois lignes, on ne sait jamais...) Le problème pour
moi dans ce bouquin, c’est que c’est une espèce de « roller
coaster » sans épaisseur. Dès le premier chapitre, trois
jeunes gens, riches et beaux, affrontent la plus mystérieuse des
morts dans un déluge
d’action détaillée. On se croirait dans la dernière demie-heure
d’un Indiana Jones, mais rassurez-vous, « c’était un
rêve » (j’ai
toujours détesté cet expédient grossier). Le roman commence au
chapitre 2, alors ? Ben non, on part sur un épisode de la vie
d’un des personnages ; romanesque à souhait, grandiloquent,
creux. Rebelote au suivant et au suivant encore. Tout est écrit au
présent (faut pas bousculer le « lecteur de base »),
avec quelques envolées de vocabulaire (faut pas perdre le lecteur
« intello »), les personnages sont vides et flamboyants,
les péripéties héroïques et pas crédibles pour deux balles.
Bref, on s’ennuie (JE m’ennuie...)
Clic. Abandon. Passons au livre suivant...
Ah
ben tiens, coïncidence, c’est le dernier Stephen King, Joyland...
Pas de retour en arrière possible... 25 premières pages : il
ne se passe RIEN. Le narrateur raconte un été, 40 ans plus tôt, il
était étudiant et puceau, il était sur le point d’éprouver son
premier chagrin d’amour et il postulait pour un emploi au parc
d’attraction. Sur le chemin de celui-ci, tous les jours il faisait
un signe de la main à un enfant en chaise roulante, accompagné de
son chien et d’une jolie femme sur le pas de leur porte. Voilà.
Pas d’action, de l’exposition, avec toute l’humanité de
Stephen King à l’intérieur, des mots vrais, des émotions
tellement évidentes... On VEUT savoir la suite... Tout le monde
n’est pas Stephen King (PERSONNE n’est Stephen KING, à part
Stephen King), il est plutôt dangereux de s’en prévaloir si on ne
veut pas lui être comparé...
(Si
je ne monte pas dans les recherches Google, j’y comprends rien :-P
)
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