Oh la la... Autant j’ai plaisir à relire les univers, autant je
n’aurais probablement jamais ouvert cette antho si j’avais eu la
malchance de la lire à l’époque... Bon. Tout arrive tôt ou tard,
j’ai eu la malchance de la lire de nos jours...
Que c’est mauvais... A croire que Demuth n’avait aucun goût ou
aucun choix... Etant donnée la qualité du bouquin, sur papier
torchon type « Fiction » déjà jauni dès sa sortie,
avec un texte visiblement non corrigé (coquilles, fautes
d’orthographe et d’accords pleuvent à verse), on peut supposer
que l’anthologiste disposait d’un pécule si dérisoire qu’une
fois rameuté les copains, il ne pouvait pas se permettre de leur
refuser leur texte. On peut supposer que ceux-ci, devant la somme
dérisoire qu’on leur proposait, sortait de leur tiroir les machins
innommables qu’on leur refuserait ailleurs...
Je ne sais pas, mais j’aimerais bien leur trouver des excuses,
parce que si j’ai entrepris de lire ce recueil, c’est que le
sommaire m’intéressait et que les noms des auteurs m’attiraient...
Hélas, entre le machin infâme torché (c’est le cas de le dire)
par Frémion, la nouvelle foutraque et anodine de Jan De Fast, les
textes banals et immédiatement oubliés de Barlow, Walther
(shhhheshhh), Houssin, Dermèze (gentil), Jeury et Alexandre... Il ne
restait pas grand chose à se mettre sous la dent... Le Curval n’est
pas trop mal et le texte de Michel Leriche est étonnant, car il ne
décrit pas mal notre monde... d’aujourd’hui ! Ce qui n’est
pas souvent le cas des textes de 77...
Bon. On ne meurt pas d’un mauvais livre... Il y en a d’autres ;-)
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