Petit
à petit, j’avance dans la saga de Kurt Wallander et je m’approche
du final que Mankell a décidé... J’ai trouvé cet opus
particulièrement réussi : l’énigme dans laquelle s’englue,
à son habitude, le commissaire Wallander est une des plus tordues
imaginée par son auteur. Tout le début du roman est captivant :
les deux affaires apparemment séparées, dont on sent les
incroyables ramifications, les états d’âme de Wallander qui se
sent vieillissant et se sent de plus en plus près de décrocher,
sans que, cette fois-ci, cela devienne envahissant et déprimant,
tout concourt à faire de la Muraille Invisible le meilleur roman de
la série...
On
se demande comment nos policiers, quelques peu dépassés par la
technologie employée par les conspirateurs et par l’ampleur de la
machination qui s’étale sous leurs yeux, vont renouer les fils et
construire leur enquête...
Mankell
y réussit plutôt bien sur les trois quarts du roman. Sur le dernier
quart , malheureusement, il s’essouffle, comme sur la plupart des
Wallander, hélas, et la résolution du roman est d’une faiblesse
attristante, quelques pan-pans échangés dans une forêt et un
fabuleux complot mondial assujetti à l’introduction d’une carte
bancaire dans un distributeur à une heure précise, on ne peut guère
plus stupide...
Ce
final, certes déplorable, ne suffit pas à gâcher ma bonne
impression sur ce bouquin... J’espère juste toujours que Mankell
finira par écrire LE roman idéal un jour...
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