dimanche 2 décembre 2012

Les Exploits de Fantômette



Voilà un roman pour la jeunesse qui m’avait complètement échappé. Je n’ai jamais lu de Fantômette quand j’étais enfant, ça devait être trop ouvertement estampillé « livres pour filles » et les égos des petits garçons des années 60 étaient un peu trop formatés pour s’en satisfaire...

Par la suite, quand j’ai commencé à me passionner pour la littérature jeunesse, j’avoue avoir négligé tout ce qui était paru en bibliothèque rose et verte, car les livres qui étaient publiés étaient trop souvent trop sages, bien pensants et un peu ennuyeux. D’autant que c’était le grand essor des Folio Junior, puis de l’Ecole des Loisirs, la découverte de Roald Dahl, de Yak Rivais, de Robert Cormier, de Moka, Lapointe, Pef et tant d’autres auteurs passionnants. Et puis, il faut bien l’avouer, quand on trouvait de ces livres à la braderie de ces livres, ils étaient vieillots, jaunis, puants. Et je n’ai jamais aimé ça. Encore maintenant, d’ailleurs, même si j’arrive à me laisser persuader (rarement) par mon envie (cf « A Contretemps »)

Seulement voilà, avec sa liseuse, la belle Eléonore a eu un beau paquet de livres numériques et ceux sur lesquels elle a de prime abord jeté son dévolu, ce sont les Fantômette. Comme en plus nous avons renoué des liens qui n’avaient jamais disparu, mais s’étaient un peu distendus, avec le Captain Ruaud, le sujet de Fantômette, dont il est un aficionado (et qui constitue l’essentiel du sommaire de plusieurs années d’Archipel et de Yellow Submarine :-D ), devait fatalement revenir sur le tapis, surtout avec la disparition récente de Georges Chaulet...

Je me suis donc offert pendant un moment d’attente chez le médecin le premier volet des aventures de l’héroïne masquée (mais pas trop). Effectivement, c’est bien écrit, enlevé, rapide et amusant pour les enfants. Et ça ne casse pas trois pattes à un canard non plus, il faut bien l’avouer, les péripéties sont légèrement téléphonées (ce qui paraît une innovation technique pour l’époque). Au moins, c’est sans concessions pour les adultes qui sont tous plus bêtes les uns que les autres et ça, à neuf ans, ça doit compter... ;-)

Allez, c’est comme le Club des Cinq (et la Compagnie des Glaces), j’en lirai un de temps en temps, quand j’aurai besoin d’une pause...

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