mercredi 6 mars 2013

univers 13



Saut en avant dans les Univers... On arrive dans la période du tout Frémion, le délire politique bat son plein et il est parfois difficile de discerner la SF dans tout ça... Les nouvelles partent dans tous les sens. Parfois, rarement, elles sont géniales, la plupart du temps, c’est du charabia insupportable... A moins que, éventuellement, sous influence, comme on dit publiquement ? Comme je ne bois pas plus que je ne me drogue, je passe à côté... Au moins, cette relecture forcée me vaccinera contre une éventuelle nostalgie de la revue !!!

Ce numéro 13 est particulièrement affligeant...
Parmi les humains en métalhumain de David R. Bunch est un texte pessimiste et bien fichu sur une humanité en triste état.
Contre-Odyssée de Michael D. Toman est un délire plutôt rigolo. Après Flaubert dans le numéro 4, c’est Homère qui est dans son collimateur...
Après ces deux nouvelles agréables, ça se détraque. Non-conforme de Jacques Boireau est une nouvelle de politique-fiction « à la française » comme il s’en écrivait tant. C’est tout à fait anecdotique et on pourrait même trouver ça ‘mignon » sous la plume d’un collégien.
J’avais toujours détesté les textes de Craig Strete, mais j’avais gardé le souvenir que celui-ci m’avait plu... Faudra que je vérifie si c’est pas plutôt dans le 17 (?) En tout cas, Nous sommes les gens dont nos parents nous ont causé au téléphone est juste un gros tas de mots... Même pas drôle.
Il n’y a pas que les Français qui écrivait de la politique-fiction, les Italiens aussi... La vie considérée comme une interférence entre la naissance et la mort de Vittorio Curtoni est le récit d’un emprisonnement politique. C’est pas de la SF. Ah si, c’est de la SF parce que c’est les Américains qui ont envahi l’Italie. Si, si, c’est dit dans la première page.
A part ça, c’est pas de la SF et c’est Chiant. (Oui, C majuscule)
Les poètes de Millgrove, Iowa de John T. Sladek est une pochade. Aucun intérêt.
Périphérie de Felix C. Gotschalck est une nouvelle « classique », pas mal fichu, le genre qui « soutient » un bon sommaire, mais qui, noyée dans un mauvais, est jetée avec l’eau du bain.
Les gens heureux ont une histoire de Philippe Castellin, un texte gentiment masturbatoire que Frémion a publié par copinage, comme on le devine à la lecture de l’édito... Pas étonnant que l’auteur n’a plus jamais fait parler de lui...
Heureusement que le numéro se termine sur Le prophète de John Christopher, solide nouvelle de sf classique, malgré son thème très en avance sur son temps... Pas assez pour sauver le numéro à mon goût...

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