vendredi 1 juillet 2011

ZZ Top à Lille - 1er juillet 2011

Jamais je ne les avais vus sur scène, or c'est (avec Cheap Trick) le groupe dont j'écoute le plus régulièrement toutes époques et albums confondus... La décision s'imposait...

Et à cette date-là, il paraissait évident d'emmener ma filleule pour son anniversaire. J'aurais bien partagé ce moment avec mon amour, mais les concerts ne sont pas sa priorité. Tant pis.

En plus, belle surprise, le groupe qui faisait la première partie, c'était Thin Lizzy. Bon, sans être un grand connaisseur du combo irlandais, je savais quand même que Phil Lynott et Gary Moore seraient absents : ils le sont toujours depuis qu'ils sont morts, ce qui n'est pas très sympa de leur part... Je me demandai donc ce qui pouvait bien rester du groupe.
Je ne me le demande plus : le batteur et un guitariste, ça fait peu. Bassiste, lead guitariste et chanteur semblent 10 ans plus jeunes et paraissent tout droit sorti d'un groupe de hard, tatouages inclus...
Pour faire court, leur prestation étaient à la limite de l'inaudible. Le pire étant qu'ils n'avaient pas l'air de jouer faux et qu'avec une balance son honnête, ils auraient pu tirer leur épingle du jeu, mais le Zénith de Lille est une salle de merde où plus d'un s'est cassé les dents et ça demande un sacré boulot d'offrir un bon son. Visiblement, personne n'avait envie de bosse pour Thin Lizzy, et ça faisait de la peine d'avoir un groupe renommé face à soi  se démenant avec pour tout résultat une ignoble bouillie ou même leur hymne "Boys are back in town" était à la limite du reconnaissable.
Voici un extrait potable malgré tout, avec Jailbreak... Grosse déception en début de soirée et grosse peur aussi : et si la balance est aussi pourrie pour ZZ Top, ça fait une soirée et un bon paquet d'euros fichus en l'air !!!
(Pour le plaisir et par nostalgie, Gary Moore joue "Boys are back in Town" avec 3 autres membres du groupe et ça, c'est du miel pour les oreilles :)

Après le supplice Heavy Lizzy et les trois quarts d'heure d'attente règlementaire, nous sommes rassurés: le concert proprement dit démarre par Got me Under Pressure... La musique enfle dans le noir, seuls les micros éclairés de façon kitsch sont allumés et puis soudain ça pète, le son est parfait, Billly Gibbons et Dusty Hill avancent en rythme et nous gratifient au refrain de leur chorégraphie minimaliste... C'est parfait. Tout le concert est à l'aune de cette perfection, tout est millimétré, la moindre note, le moindre effet tombe à la seconde qu'il faut, c'est énorme, c'est magique... Ils sont monolithiques sur scéne, ils jouent et chantent à la perfection et quand ils bougent une épaule de 5 cm, ils le font en même temps et tout le public est emporté par le mouvement. C'est génial, c'est drôle, c'est jouissif. On en prend plein les oreilles, plein les mirettes...

Chapeau bas.

Ils peuvent revenir quand ils veulent : j'y serai...

Setlist:

Got Me Under Pressure
Waitin' for the Bus
Jesus Just Left Chicago
Pincushion
I'm Bad, I'm Nationwide
Future Blues
Rock Me Baby
Cheap Sunglasses
My Head's in Mississippi / I Need You Tonight
Hey Joe
Brown Sugar
Party on the Patio
Just Got Paid
Gimme All Your Lovin'
Sharp Dressed Man
Legs

Rappels :

La Grange
Tush

lundi 4 avril 2011

Un peu de musique 3

Status Quo à Lille - 1er avril


Non, ce n'est pas un poisson, les vieux de la veille étaient de retour ce beau jour... Et comme c'était le lendemain de mon anniversaire, je me suis vu offrir un ticket pour ce concert...
Le premier groupe que j'ai jamais vu sur scène, quand j'avais quinze ans, au même endroit (ou presque, la salle a été reconstruite)
Ils ont vieilli, j'ai vieilli, mais j'ai sauté sur place comme un fou, j'ai discuté avec deux petits jeunes très sympas, qui avaient quinze ans et dont c'était le premier concert, j'ai dansé, chanté, hurlé... J'avais fait une boule de ma veste et de mon gilet, que j'avais flanqué sur le sol et que je piétinais joyeusement (m'en fous, c'est moi qui fais la lessive) et je bondissais au son des accords de
boogie.
Il paraît que Status Quo ne sait jouer que trois accords... Ok, mais c'est les bons !!
Pas besoin de s'emmerder avec des trucs compliqués : ils ne se font d'ailleurs pas chier à changer la set-list, d'après ce que j'ai vu sur les sites anglais où les fans, excédés, les traitent de fainéants pour jouer encore et toujours le même set...
Moi, je m'en fous, je ne les ai pas vus depuis 5 ans, alors, le set ne m'a pas dérangé, au contraire !! 3 ou 4 chansons récentes (chiantes) noyées dans la masse des chansons formidables tout droit sorties des années 70... C'est bon, je meurs... Quel plaisir que ce concert !!!
Un peu d'inquiétude pour Francis Rossi, tout maigrelet, aux cheveux courts, qui portait la main à son cœur régulièrement, comme s'il voulait en calmer l'emballement et qui sautaient des phrases dans les chansons, comme pour reprendre son souffle... J'espère pour lui qu'il avait juste attrapé la crève en ce début de printemps, car il semblait un peu au bout du rouleau... Enfin, j'exagère un peu : on verra sur la vidéo qu'il sait encore sauter sur place !!!

La setlist :
Caroline
Something about you baby I like
Rain (p..., j'ai sauté jusqu'au plafond)
Don't drive my Car
Mean Girl/Softer Ride (I ain't go working no more ! Lol ! That's true)
Beginning Of The End
Hold you back
Just proposing medley
The Oriental
Creepin' Up On You
Living on an Island (Urk, je commence à me refroidir)
In the Arny Now (Je m'endors)
Drum solo (thank you Matt)
Roll over Lay Down (Wow, je suis réveillé)
Down Down (C'est bon, en sueur de nouveau)
Whatever you Want
Rockin'all Over the World
Dont' waste my time
Rock & Roll Music / Bye bye Johnny.
En sortant, j'ai volé l'affiche sur le mur de la salle... 15 ans de nouveau...
Et puis je suis tombé sur l'affiche de...
ZZ Top le 1er juillet ! Ouaouh !!!!!!!!!!!!!!!

jeudi 24 mars 2011

FAIR EXTENSION (Une bonne extension) - Stephen King

Dave Streeter est malade. Malade du cancer qui le tue et encore plus malade de la chimiothérapie qui le soigne, en vain… Pour se calmer, il se balade en voiture (c’est un américain !!)
C’est sur une route curieusement déserte, au crépuscule, qu’il rencontre un étrange marchand ambulant, George Evild, qui vend de « bonnes extensions à un bon prix »… Il ne lui faut pas longtemps pour constater qu’il a affaire à autre chose qu’un bon gros marchand, d’ailleurs l’anagramme qui compose son nom est limpide…
Il achète donc cette bonne extension, quinze années minimum de vie contre 15% de tous ses futurs gains et une clause supplémentaire… Car il y a toujours une clause supplémentaire chez Stephen King.
Ici, elle concerne la personne que Streeter hait le plus au monde… Son meilleur ami !
Je vais éviter d’en raconter plus, le suspens étant déjà malheureusement bien écorché ici, mais cette nouvelle fait partie des très bons textes récents que j’ai pu lire du vieux Maître. Comme souvent, il est très bon quand il coupe dans le gras, son défaut étant d’être si bavard que ses bonnes idées se perdent dans des détails ennuyeux… C’est ce qui arrive dans les trois premières nouvelles de son dernier livre (Full Dark, No Stars). Celle-ci est la quatrième et, franchement, la meilleure (je croise les doigts pour que la suivante et dernière soit aussi bonne). Elle est assez courte, ce qui lui donne son efficacité et elle ne s’embarrasse pas de bons sentiments… King s’amuse à donne dans le politiquement incorrect, les actes méchants le sont par méchanceté et le crime, puisqu’en fin de compte, il y en a un et un fameux, est honteusement impuni… Et on ne peut même pas jubiler avec le méchant de sa méchanceté, car c’est en fait un salaud, aussi con que celui qu’il déteste… Une histoire de salauds ordinaires, quoi…
De fait, l’impression qui se dégage après lecture est plutôt celle d’un gâchis plus qu’autre chose, mais ça correspond bien à la noirceur humaine, sans concession…

dimanche 20 mars 2011

Ranma 1/2

Après avoir tenu pendant des années les dessins animés japonais pour quantité négligeable, j'ai fini par succomber au charme des films de Miyazaki (surtout après avoir vu 150 fois Mon Voisin Totoro, il y a 6 ou 7 ans)...

Il fallait donc qu'un jour j'en vienne à découvrir d'autres animes, plus spécialement écrits pour la télé... Je ne peux pas prétendre que j'étais vierge en la matière : j'avais apprécié "Cat's Eye" quand j'avais une quinzaine d'années et on en avait acheté quelques dvd. Sympa, mais lassant.

Une deuxième incursion m'avait fait découvrir l'EXCELLENT Cowboy Bebop, qui méritera bien une entrée, un jour où je ne saurais pas quoi dire :-P...

Voici qu'un beau jour, la maison de la presse mit en vente un très joli coffret de Ranma 1/2, pour un prix abordable. Le sixième sens du collectionneur aux aguets, je me demandai si c'était bien. Ayant quelques souvenirs d'avoir vu les enfants d'une copine scotchés devant leur télé pendant que ça passait, je décrochai le téléphone et lui demandai si c'était bien... A l'écoute de l'incroyable résumé qu'elle me fit de cette histoire de garçon qui se transforme en fille quand il reçoit de l'eau froide et redevient garçon avec de l'eau chaude, de son père qui se transforme en panda, du pervers vieux maître voleur de culottes dans les gymnases, du garçon sans aucun sens de l'orientation qui se transforme en cochon, etc, je me dis que ça valait au moins un coup d'œil...

Je téléchargeais donc le premier épisode de la série. Je le regardais avec incrédulité et amusement... Et décidais que l'achat du coffret était décidément la bonne idée de la semaine...

Et, effectivement, toute la famille a passé un incroyable moment au visionnage des 30 premiers épisodes, au moins. C'était drôle et jubilatoire, bien réalisé, avec des personnages savoureux et des situations formidables et drôles...


Ensuite, il faut bien avouer que ça se gâte un peu par abus de répétition et aussi parce que le scénario s'éloigne un peu trop des caractéristiques des personnages qui, à elles seules font le sel de la série...
Il reste quelques grands épisodes émergeant de-ci, de-là...
Pour être honnête, il nous reste une quarantaine d'épisodes à voir sur les 161 que comptent la série, mais l'enthousiasme des débuts nous manque. Je suis sûr que nous finirons par remettre les premiers épisodes dans le lecteur pour jubiler encore avec Ranma !

****

jeudi 10 mars 2011

Sherlock Holmes


J'avais acheté, il y a bien longtemps le tome 1 du "Sherlock Holmes" de Conan Doyle, dans une solderie probablement, à l'époque où on trouvait pas mal de titres de cette collection pour quelques euros.

J'avais même, un jour, essayé de le lire, si j'en crois le marque page situé dans le livre. Mais je n'avais pas donné suite et, pour être honnête, je n'ai pas le moindre souvenir de cette lecture, ce qui est rare...

Dernièrement, ayant téléchargé la série anglaise (en 3 épisodes d'une heure et demie), qui recrée le personnage de Sherlock et de son fidèle acolyte Watson à notre époque, nous avons regardé les deux premiers épisodes... Excellente série qui nous a plongé dans un Sherlock tout à fait plaisant et réaliste (aux antipodes de la sombre merde réalisée par Guy Ritchie).
Du coup, j'ai ressorti mon bouquin et recommencé à le lire... Et je ne deviendrai pas un sherlockophile acharné. "Une Etude en Rouge" est un roman assez plaisant, mais le désir de tout expliquer cher à Conan Doyle le pousse à intercaler dans son roman policier londonien un roman d'aventures américain, ce qui est un peu rébarbatif...
Dans "Le Signe des Quatre", on a une meilleure unité et c'est ce que j'ai lu de mieux pour l'instant.
Viennent ensuite les nouvelles, très disparates. Certaines font "du sherlock holmes" et proposent des énigmes résolues par la logique déductive infaillible du héros. C'est ce que j'aime. Mais beaucoup sont des histoires un peu tirées par les cheveux, avec force déguisements. Pfffff. Ça m'ennuie...
Cela dit, au bout d'un moment, on finit par se laisser bercer...

***

dimanche 27 février 2011

Un peu de musique 2


Les années passent et rien n'y fait : j'adore Ultravox... Avec un petit plus pour Ultravox!    ;-)

dimanche 13 février 2011

Gran Torino / L'Inspecteur Harry


Ces jours-ci, les hasards de nos visionnages de films nous ont fait faire le grand écart entre les époques...
Curieusement, même si les films n'ont rien à voir, le seul point commun entre les deux n'est pas Clint Eastwood. Pour moi, le personnage de Walt Kowalski n'est pas très éloigné de celui de Harry Callahan : même amour des flingues, même cassure émotionnelle, même racisme ordinaire... Dans Gran Torino, la différence majeure est que le personnage se rachète, comme si Eastwood exorcisait quelques vieux démons ou exprimait quelques regrets.
Trente années ont passé et Clint Eastwood a plus que mûri, il a vieilli. Il est certes meilleur acteur que dans les seventies, mais il a aussi, et surtout, cessé d'être une marionnette pour devenir un réalisateur reconnu et acclamé... Cela fait de Gran Torino un très bon moment de cinéma, quand L'inspecteur Harry n'est guère qu'un moment de nostalgie, assez indigeste...
Là s'arrête la comparaison, qui n'est née que du téléscopage des deux films dans mon lecteur à moins d'une semaine d'intervalle !
:-D

***(Torino) /  * (Harry)

vendredi 11 février 2011

Un peu de musique


 Les trois premiers albums d'Adam Ant sont excellents... Rien de tel pour vous faire monter le moral en flèche !!

jeudi 10 février 2011

Morse - Tomas Alfredson


Oskar est un garçon un peu introverti, fils de divorcés, souffre-douleur de quelques garçons de son école... Il peuple son imaginaire et sa solitude de vengeance. Une jeune venue dans son quartier, Eli, sort le soir pour faire sa connaissance. Etrange relation peuplée de silence et de non-dit, pour une étrange voisine dont les relations semblent être atypique avec l'homme qui vit avec elle.

Et pour cause, elle a 12 ans depuis longtemps, ne rejoint Oskar la nuit que parce que le jour elle dort dans l'obscurité et le fait dehors, car elle a besoin d'une invitation pour entrer chez les gens, éventuellement par la fenêtre...

Pas besoin de vous compléter le tableau : c'est un vampire, même Oskar s'en aperçoit (même s'il y met le temps, mais pour lui c'est la vraie vie, pour nous, c'est du cinéma)...

Sur ces bases se construit un film magnifique, beau, froid, vrai, tendre, cruel, sobre, précis.... Et j'en passe. Une très belle variation sur le thème, un film de vampire qui n'en est pas un, mais qui respecte tous les impératifs de l'archétype. Une image qui vous hante, un ton juste et des acteurs superbes. Bref, je suis subjugué !!

*****

H20 (Halloween Twenty Years After) - Steve Miner


Ah la la, les amis ! Quelle idée de s'infliger des choses pareille... Toute une série d'horreur à succès... M'enfin, je suis presque au bout...

J'ai donc regardé Halloween, 20 ans après... C'est comme pour les Trois Mousquetaires : 20 ans après, ce sont les mêmes héros, mais ils ont vieilli et sont moins fringants. La comparaison s'arrête là : 20 ans après est quand même très agréable à lire, tandis qu'il est difficile de tenir éveillé à la vision d'H20...

En fait, pour le 20e anniversaire de la série, les producteurs se sont dits : "et si on oubliait tous les films crapoteux qui ont suivi les deux premiers ? On engage Jamie Lee Curtis, qui a une bonne réputation d'actrice, on écrit un vrai scénario, parce qu'elle n'est plus la gamine qui tourne dans un low budget, du coup on fait un film d'horreur respectable, pas trop violent pour que les amoureux du premier film puisse y emmener leurs enfants"

Et hop, aussitôt dit, aussitôt fait. On démarre par un pré-générique où on compte trois morts (pas trois meurtres : on ne montre que les résultats, c'est moins sale), histoire de montrer que Michael Myers est vivant. On enchaîne par les problèmes domestiques de Maman Curtis, en Californie, parce que le gore est moins pénible au soleil (Ouf, y a pas Charles Aznavour dans H20). Et on bavarde, et on montre que la malheureuse, bien que successful woman a des problèmes psychologiques et d'alcoolisme, et on suit dans l'indifférence complète le périple de Michael Myers pour rejoindre la Californie (même qu'il faillit, juste faillit, d'occire une maman et sa petite fille. Quel horrible méchant...) Pour finir, comme on est dans Halloween quand même, il faut bien se résoudre à tuer quelques adolescents, alors au bout d'une heure complète, Myers élimine sauvagement deux ados. Ou là là.

Une petite poursuite pleine d'angoisse dans le campus (pffff) et puis Laurie Strode gagne. Le méchant Myers est décapité... Mais comment vont-ils faire un numéro 8 ??

Voili voilà... Un film par jour... Mais si ça continue à être des navets, ça va être dur de tenir !!!

* (Une étoile pour Jamie Lee Curtis et le caméo bien gentil de sa maman Janet Leigh)

Kick Ass


Sur les bons conseils de Jones, j'ai téléchargé et regardé Kick Ass... Si le téléchargement illégal devait avoir une justification, ce serait celle-là : il est tout simplement immoral de débourser un centime pour récompenser les studios, réalisateurs, acteurs ou autres qui ont pu contribuer à la production d'une merde aussi intégrale que celle-ci...

Restons un instant sur le téléchargement (Kick Ass peut attendre...) J'entends depuis 40 ans les mêmes arguments contre le honteux "piratage" (car la naissance de la K7 audio a donné également naissance aux stupidités dont on nous abreuve aujourd'hui). Pirater, c'est mal, ça tue la création artistique, ça ruine les producteurs qui ont le courage d'investir dans la culture. C'est cela, oui... Pourtant quand je me balade à Lille, ce ne sont ni des producteurs, ni des acteurs que je vois, en guenilles, tendre une soucoupe et un carton "s'il vous plait, pour manger"...

Et la création artistique se porte toujours aussi bien : quelques artistes valables qui produisent contre vents et marées, en mangeant plus ou moins à leur faim, quelques grands groupes ou cinéastes qui sortent du lot, car produisant des œuvres de qualité à l'intérieur du carcan pété de thunes des studios et puis des dizaines de blaireaux supportés par le monde des médias et le pognon de leur producteur... Ce sont en général eux qui pleurent contre le téléchargement sauvage, alors que si le téléchargement avait la moindre chance de provoquer leur disparition, il devrait être déclaré "grande cause de l'année"...

Bon. Je le défends, mais en pratique je ne le fais pas vraiment... Téléchargement de séries, parce que j'ai pas la télé et j'arrive pas à voir la différence entre télécharger un épisode, le regarder et basta (on ne va quand même pas les regarder plusieurs fois) et les voir à la télé (si, la différence quand même, c'est qu'en les récupérant sur le net, on les a en V.O. Je ne regarde pas un américain parler en français avec une voix qui ne correspond pas au physique et un temps de décalage entre les lèvres et les mots !) Et quelques films, rarement, avec un plus pour le commerce : quand c'est un bon film, je ne peux pas m'empêcher de l'acheter...

Ok. Kick Ass, maintenant... C'est une bouse. C'est con, c'est filmé avec les pieds, dans une espèce de frénésie habituelle chez les merdeux qui tentent de faire croire qu'ils sont virtuoses (genre Doug Liman ou le type qui a réalisé Kick Ass, comment c'est ? Ah oui, Matthew Vaughn... A retenir pour ne pas voir son prochain)... SI encore c'était sympa, on supporterait les défauts de la réalisation, mais même pas. Le "héros" est un yaourt (c'est dans le scénar, je sais), la violence est partout et gratuite, les personnages sont puants et insupportables, les couleurs criardes, bref, à jeter...

Conclusion : encore une merde avec Nicolas Cage.

(Parait que c'est un bon acteur... Joker. Il surjoue sans jouissance, il donne envie de regarder ailleurs chaque fois tant il est "à côté"... Je plains ses partenaires...)


(PS : j'ai récupéré l'affiche sur le blog de John Plissken dont la critique est si parfaite que j'aurais pu m'abstenir de faire celle-ci ! M'enfin, je ne fais pas vraiment de critiques, juste des notules, plus pour pallier aux inévitables atteintes (futures) de l'âge que pour me faire lire... Vous imaginez si je venais à regarder les mauvais films une deuxième fois ? Ah mince, je l'ai fait pour 1941 !

Adresse du blog (indispensable) de Plissken :)

O (c'est la note ;-) )

Films...

"Allez, il faut se fixer des défis dans la vie... Après avoir éliminé de chez moi toutes les cassettes audio, j'ai décidé d'essayer de voir tous les films de ma médiathèque avant de mourir...
Je lance donc l'opération "Un film par jour pendant un an", de façon à en avoir vu 365 l'an prochain, ce qui devrait en faire les 3/4 (sauf qu'évidemment, j'en aurai racheté d'ici là...)
Et mieux, je décide d'en faire une notule dans ce blog (même si personne ne les lit, et je vous comprends : je ne me fatigue pas beaucoup à les écrire :-P  )
On verra si je tiens plus d'une semaine"
Je me suis lancé ce défi en septembre...
On est bien loin du compte !!!!

Halloween 6


Ça fait un moment que j'ai entrepris de voir l'intégralité des films de la saga Halloween... pour retrouver mes 20 ans ? Ou par "collectionnisme", parce que j'ai envie de voir ce que Rob Zombie en a fait dans ses remakes, mais que, du coup, je veux avoir tout vu...
J'en suis arrivé au 6, la Malédiction... Bon. j'avoue que je n'ai pas vraiment compris cette histoire de malédiction que des scénaristes ont cru bon de pondre pour renouveler la série, mais, globalement, ça prend 10 minutes dans le film et le reste est un épisode de bonne facture, où Donald Pleasence tire sa révérence, et où on s'amuse un peu... Les acteurs sont sympas, les meurtres rigolos, et le réalisateur venge le spectateur de la médiocrité de Mike Myers en le faisant bastonner comme un malade à la fin... Marrant...
Il faut dire que le niveau de nullité des films 4 et 5 ne peut qu'aider à apprécier celui-ci   :-D  Il est quasiment impossible de se rappeler quoi que ce soit de ces deux opus lamentables...
Bientôt, je regarderai H20... Steve Miner est un faiseur de films un peu quelconque, mais puisqu'il y a Jamie Lee Curtis, c'est déjà ça...

**

L'Ombre du Vent - Carlos Ruiz Zafón


Je me suis lancé dans ce livre, offert par le père Noël et j'ai tout de suite ressenti une espèce de jubilation, un allant formidable pour ce roman foisonnant, à l'écriture riche et aux situations qui m'ont fait me dire "c'est un John Irving espagnol" !

Hélas, à mesure que j'avançais, je déchantais : la trame est grossière, les coups de théâtre téléphonés et les situations tournent au grotesque...

André dirait "c'est du picaresque, je déteste le picaresque"... Ben moi, j'aime bien d'ordinaire, mais quand il y a du fond derrière la forme. Là, si on désosse le bouquin et qu'on retire l'écriture flamboyante, c'est creux... Passée la moitié, j'ai eu envie de le ranger, mais en vaillant petit soldat du livre, je suis allé jusqu'au bout, péniblement, en plusieurs semaines...

Mince... Le nombre de bons livres que j'aurais pu lire pendant ce temps là !!!


*