dimanche 16 mai 2010

David et le petit Diable - Andrew Matthews


J'avais acheté ce bouquin sur une braderie, il y a bien longtemps, pour les illustrations de Tony Ross, probablement...
Fatigué par le roman que je peine à finir en ce moment (à voir dans une prochaine notule), j'ai fait une pause en lisant celui-ci...
Bon.
Les illustrations de Tony Ross sont sympa...

Le livre est un tout petit livre, que je ne conseillerai pas à mes enfants. Intérêt très limité, gentillet... Au suivant...


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Australia - Baz Luhrman

 

Après le gros gâteau à la crème « Moulin rouge », je m’attendais au pire d’un film fleuve de Baz Luhrman qui s’est ramassé au box-office… Mais en souvenir de l’excellent « Ballroom Dancing » et à cause de la présence de Hugh Jackman, j’étais prêt à faire un effort.

Quand ma douce m’a proposé de glisser ce disque dans le lecteur, j’ai donc obtempéré, en prenant mes précautions d’usage : « Si c’est une grosse tarte chiante, je te laisse dans trois quarts d’heure »… Bonne nouvelle, ce n’en est pas une…

Bien sûr, c’est un mélo à la base, ce qui ne me gêne pas, mâtiné d’aventures un peu mystique (Australie = aborigène = dream time et magie, une formule qui ne rate jamais au cinéma…), mais il est généreux, rythmé, sympa, beau…

Emmené par Hugh Jackman et Nicole Kidman, avec des superbes seconds couteaux pour les assister, le film passe comme une fleur, emportant avec lui nos cœurs d’adolescents ! 

:-P

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jeudi 6 mai 2010

Los Lobos - Ancienne Belgique - Bruxelles

Ah le beau temps des concerts se réduit comme peau de chagrin quand on a des enfants en bas-âge... Heureusement, ils poussent vite et on peut retrouver de temps en temps le chemin des salles...
Quand c'est pour aller voir un groupe mythique (même si en fin de compte peu de gens connaissent) et original comme Los Lobos, c'est tant mieux...

Sans être un grand fan, je suis tombé sous le charme il y a quelques années des deux albums "Colossal Head" et "Kiko" et ils passent assez souvent à la maison et plus encore dans la voiture, j'ai eu le plaisir de voir que ma Douce avait aussi envie de les voir...

 
C'est ainsi que nous sommes partis à Bruxelles ce mardi 4 mai, après avoir laissé les enfants à la garde d'une jeune fille (avec un petit pincement au cœur : on s'attache à ces petites bêtes là). Conduite de rêve, kilomètres avalés en douceur, pas d'erreur pour trouver la route, cinq minutes pour trouver une place minuscule, un créneau parfait... Nice and smooth...
Entrée dans la salle, pas très pleine, pour les deux ou trois derniers morceaux d'un groupe local, dont je ne sais pas le nom et qui se faisait (et nous faisait) plaisir, avec du boogie rock bien sympa.
Ensuite, la demi-heure règlementaire de préparation des instruments, puis David Hidalgo entre sur scène... Bon sang quel monstre ! Qu'il est vieux ! Mince !
Remarquez, j'ai acheté mon premier album des Lobos à l'armée, en 1984, donc, forcément, ils ont quelques kilomètres au compteur, faut que je m'y habitue : je n'ai plus non plus le look d'alors, snif.

Le reste du groupe suit et démarre avec un rock au rythme d'acier. Wow, ça va être du bon.... Mais il en manque un... Mince alors... Où est César ? A la première occasion, le public pose la question et on apprend que son papa a des problèmes de santé et qu'il s'est envolé pour L.A. pour s'en occuper... Ouf, on a dû passer pas loin de l'annulation, heureusement que c'est pas un trio, il restait assez de musiciens pour assurer...
 
Et pour assurer, ils assurent... Rock, blues, musique mexicaine, tout y passe, malgré l'absence de Cesar Rosas qui "plombe" un peu la partie acoustique/traditionnelle du concert. Du coup, les morceaux sont plus centrés sur David Hidalgo et Louie Perez a très peu de soli...

Quasiment deux heures de concert, des sourires et du plaisir partout dans la foule... Un moment qui m'a enchanté ! J'espère qu'ils tourneront encore en Europe, car j'ai hâte de voir maintenant le groupe COMPLET...
LOS LOBOS RULES
 
 
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dimanche 28 mars 2010

Crimes à Oxford - Alex de la Iglesia


Fort attendu depuis des semaines par ma Douce, il a fallu que le générique commence pour que je comprenne le pourquoi de son excitation... Encore un de ces films qui se basent sur la "toute-puissance" des mathématiques pour justifier leur existence, comme Cube ou Pi...

Malheureusement, on se situe plus dans la lignée du premier, ce qui veut dire que si le film est plutôt réussi, bien filmé, magnifiquement joué, les mathématiques ne jouent qu'un rôle d'alibi culturel pour un "Whodunit" tout à fait classique... Ce mélange de Hitchcock et d'Agatha Christie, pour agréable qu'il soit à regarder (bien qu'à deux doigts de l'ennui, tout de même) manque singulièrement de fulgurance.


On préfèrera du même réalisateur, ce mélange d'Hitchcock et de DePalma qu'est "La Communidad" ("Mes chers Voisins") Son humour mordant et ses personnages méchants font autrement mouche !

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dimanche 21 mars 2010

Eastern Promises - David Cronenberg



Glisser le dernier Cronenberg dans le lecteur n'est jamais un acte anodin. Au pire on s'apprête à voir un film incomplet, au scénario superficiel et à l'incroyable beauté plastique, quoique malsaine, qui marque ses films les moins réussis (Une histoire violente, Le Festin Nu, Crash...)

Au mieux, on va se prendre une calque avec une œuvre fascinante et morbide, qui vous sidère par sa beauté et vous retourne l'estomac (Faux Semblants)

Avec Eastern Promises, traduit stupidement par "Les promesses de l'Ombre", petit racolage à la française (qui devient de plus en plus rare, la tendance étant à laisser le titre original de l'œuvre... Le jour où on cessera de doubler les films, ce sera parfait...), on se situe plus près de la seconde option...

Je n'irai pas mettre ce film en parallèle avec les meilleurs Cronenberg, mais il se situe sans aucun doute du côté des très bons. Avec un scénario assez classique, mais en béton, une image et une mise en scène parfaite, (avec un tout petit peu de complaisance dans la violence, mais, hé, c'est Cronenberg !) et une interprétation excellente (Viggo Mortensen est méconnaissable, Naomi Watts parfaite et Vincent Cassel irréprochable), ce film est un petit bijou qui se regarde avec avidité.


A noter que Cassel trouve son premier rôle dans un BON film étranger, il était temps, pauvre garçon !


Une re-vision dans un an ou deux s'imposera pour "tester" la pérennité du film...    ;-)



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samedi 20 mars 2010

La reine dans le palais des courants d'air - Stieg Larsson (Millenium 3)


J'en ai fini avec la "Saga" Millenium, qui me laisse un peu entre deux eaux...
On ne peut pas dire que je me sois ennuyé à le lire (quoique ça dépende des moments...) mais ça n'est pas la révélation et la grande trilogie policière que je m'étais attendu à trouver après les dithyrambes que l'on m'en avait fait.
Ce n'est pas toujours bien écrit (mais mettons cela sur le dos de la traduction), les péripéties sont parfois abracadabrantes et minent la crédibilité de l'ensemble... Les personnages et leurs rapports sont bien brossés cependant et, sur la distance, rendent la lecture de l'œuvre intéressante...

J'avais trouvé la première partie un peu bavarde, la seconde un peu extravagante et j'ai eu peur d'abandonner au bout des 200 premières pages lourdingues de ce tome 3... J'ai bien fait (pour une fois) de pousser un peu plus loin, car cela devient soudain beaucoup plus vif, comme si l'auteur avait enfin trouvé son rythme et cessé d'accumuler les détails abrutissants sur le fonctionnement "secret" de la police "secrète"...

Au final, un long moment passé en compagnie de ces bouquins, que je ne regrette pas d'avoir lus...

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dimanche 14 mars 2010

Back to the Future - Robert Zemeckis



Qui n'a pas vu "Retour vers le Futur", le meilleur film de toute la (pas terrible) filmographie de Robert Zemeckis, est grandement à plaindre...

Pour moi, je ne peux pas passer plus de 2 ans sans glisser la galette dans mon lecteur et me régaler des aventures farfelues de Marty Mc Fly à travers le temps... Tout y est absolument délicieux : des acteurs parfaits, une musique excellente, des situations rocambolesques, de l'humour bon enfant, des trucages qui n'ont pas pris une ride...

J'ai hâte de me re-regarder le 2e volet...

Quel dommage que le 3e soit si faiblard... Ça gâche mon plaisir à chaque fois...

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dimanche 7 mars 2010

Cette crédille qui nous ronge - Roland C. Wagner



Réédition actualisée d'un roman de Roland de 1991,  "Cette Crédille qui nous ronge" m'avait à l'époque laissé sur ma faim, sans allusion aucune au sujet du  livre : un affrontement entre canivs et végétares sur une lointaine planète colonisée par les humains, arbitré par le garde du corps de l'ambassadeur envoyé par la Terre mystérieusement décédé.

Cette relecture m'a plutôt amusée, même si le roman est bien moins intense que nombre d'autres oeuvres de l'auteur. Sa naïveté assumée et sa brièveté ne permettant pas de développer un monde de toutes façons bien improbable, malgré l'idée intéressante de l'absence de prédateurs sont tout de même un défaut bien dommageable et gâchent un peu le plaisir.


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samedi 6 mars 2010

August Rush, Kirsten Sheridan



Le petit August Rush a été abandonné à la naissance, la faute à son vilain grand-père qui a fait croire a sa mère qu'il était mort (vous suivez ?). D'ailleurs, il ne s'appelle pas August Rush, mais Evan Taylor, et c'est pas son vrai nom puisqu'il est abandonné par ses parents qui ne l'ont pas abandonné, en fait, puisque la mère le croit mort (à cause de son père, le grand-père, vous vous rappelez ?), le père d'Evan/August ne sachant même pas que la mère était enceinte, il est moins coupable...

Bon, ça c'est les bases... Mais on s'en fout, parce que le petit Evan a reçu le "don de la musique". Il l'a reçu de ses parents (ceux qui ne l'ont pas abandonné, mais c'est tout comme). Le don de la musique, ça veut dire que s'il entend le métro sous ses pieds, il joue un morceau sur son instrument sans avoir appris à en jouer. Enfin, quand il met la main sur un instrument bien sûr...

Enfin bref, il va continuer à jouer pour retrouver ses parents... Le brave petit. Même s'il va croiser aussi le chemin de Robin Williams, espèce de Fagin musical (cf Oliver Twist) qui le baptisera August Rush, ce qui est bien utile pour justifier le titre du film...

Dans ce "conte de fées pour adultes" (est-ce bien sûr ?), une brochette de bons acteurs se démènent pour nous donner du bon sentiment...; C'est joli et gentil, beau et agréable...

Mais un peu concon...

 
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vendredi 26 février 2010

Garage Days - Alex Proyas

  
Proyas a débuté sa carrière avec le superbe "The Crow"... Il a continué avec le correct "Dark City" et puis il a sombré, petit à petit, allant jusqu'a réaliser l'inepte "I, robot"...
C'est pourtant sur son nom que j'ai loué "Garage Days", une sympathique petite comédie (toute petite), formellement très réussie, scénaristiquement un peu "faiblarde", mais bien jouée par des auteurs inconnus (sous nos latitudes du moins).
Sa force réside dans ses personnages sympas et légèrement déjantés, sa faiblesse dans son scénar un peu simpliste et son manque d'enjeu...

Sympa en dvd...
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mardi 23 février 2010

Brian DePalma's Phantom of the Paradise




Il y a des livres ou des films qui vous accompagnent toute une vie. Le jour où vous les voyez/lisez, vous ressentez un choc, vous êtes subjugués... Lorsqu'après quelques années, vous les revoyez/relisez, vous êtes toujours sous le choc... Un peu moins peut-être, mais vous appréciez des détails qui vous avaient échappés, vous vous délectez des moments qui étaient les plus vifs dans vos souvenirs et vous êtes ravis à la fin... Et vous savez déjà que vous les reverrez/relirez un jour. Et encore... Et encore...
Nightwings de Silverberg, Ubik de Dick, Le traité du zen et de l'entretien des Motocyclettes de Pirsig, font partie de ces livres que je relirai toujours, un jour...
The Blues Brothers, Shining, Carrie, Diva, Un jour sans Fin, Les Enfants du Paradis ou Some like it Hot m'ont ravi à chaque fois et le feront encore... Il faudra que je fasse un post un jour où j'essaierai de lister TOUS mes films fétiches, ceux que j'ai déjà visionnés plus de 8 fois, s'il faut placer une limite...
Phantom of the Paradise fait partie de ces incunables, vous vous en doutez...
Un peu jeune pour l'avoir découvert à sa sortie, je l'ai vu pour la première fois dans les années 80, mes années de fac et de ciné... Je ne me souviens pas si c'est le premier DePalma qui m'a accroché l'oeil. Probablement pas, Carrie a dû être mon premier choc... Mais Phantom, en son genre, en a été un autre. La plus parfaite synthèse du film d'horreur, de la comédie musicale et de la parodie. Un film kitsch avant l'heure et pourtant infiniment puissant, honnête, fun, jouissif...
Les personnages sont caricaturaux et grandiloquents, et l'image, le son amplifient ce point de vue, l'humour de DePalma se teinte de tendresse et on tremble avec le malheureux Winslow, on se moque de l'affreux Beef et on a une tendresse pour la frêle Phoenix... William Finley est excellent (on le retrouvera dans Funhouse de Tobe Hooper) et j'aimais beaucoup la brunette Jessica Harper (revue ensuite dans l'infâme Suspiria, avant de disparaître... Mon "crush on her" cèdera vite la place à Karen Allen, la superbe Marion Ravenwood des Aventuriers de l'Arche Perdue).
Paul Williams est un Swan inquiétant, risible, un "play-boy" qui n'en est pas un, physiquement, mais qui est le musicien derrière la B.O. du film...
B.O. qui est la véritable vedette du film. Vraie musique originale de rock, excellente, bien que parodique, une merveille...
Avec tout cela, je ne vous ai pas résumé le film... Et je ne le ferai pas. Mix improbable du Fantôme de l'Opéra et du portrait de Dorian Gray, on ne fait pas scénarion plus classique, ni plus original en même temps...
Ce n'est pas difficile : rien qu'à écrire cette notule, j'ai (déjà) envie de le revoir !!!.

 


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jeudi 4 février 2010

Comme un Roman, Daniel Pennac

 


J'en avais trop envie... J'ai relu "Comme un Roman" de Daniel Pennac (c'est mon droit imprescriptible numéro 4), cet hymne à la lecture vibrant, fin et sensible, toujours tendu d'un sourire ému et émouvant, ce bonheur à lire et à partager, cet éloge d'une pédagogie ouverte centrée sur le bonheur et le respect.
J'y ai pris encore plus de plaisir que la première fois et en suis sorti avec l'envie de lire  tout ce que je n'ai encore jamais lu...

Vaste programme....    ;-)

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Les Morts de la Saint-Jean, Henning Mankell

 


Trois jeunes gens ont disparu après avoir participé à une fête costumée. Leurs parents ont reçu de leur part des cartes postales de vacances et Kurt Wallander ne voit pas la nécessité d'ouvrir une enquête. Quoique... Il y a quelque chose de bizarre dans cette affaire...
Il y a toujours quelque chose de bizarre dans ce que rencontre Wallander. Wallander est un intuitif. Il sent les événements bizarres. Il a l'impression d'un détail qui cloche, il a le souvenir diffus d'une phrase entendue au cours d'une conversation...
Wallander est aussi un être humain, avec ses doutes et ses interrogations, ses maux et sa déprime.
Ça en fait à la fois un vrai personnage de roman noir, mais un vrai personnage tout court et c'est la grande force des romans de Mankell de donner à lire des polars qui ne sont pas qu'un scénario haletant (ils le sont aussi), mais une vraie tranche de vie... Des romans, quoi !

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vendredi 29 janvier 2010

Welcome, de Philippe Lioret


Le film de Philippe Lioret, porté par les sympathisants de gauche en France (il y en a, ce qui manque c'est un parti pour les représenter) est, cinématographiquement, un bon film français...
On le regarde avec plaisir et émotion, les acteurs sont très bons, aussi bien le jeune kurde, acteur amateur, que le toujours parfait Vincent Lindon. L'histoire est ancrée dans la réalité, avec des moments filmés par Lioret pendant les vraies distributions de vivres aux réfugiés par des bénévoles et il ne peut laisser insensible. C'est ce regard, cette honnêteté, ce témoignage qui donnent au film toute sa valeur.

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dimanche 24 janvier 2010

Quand le danger rôde, Charlaine harris - True Blood 1


Quand on a vu les deux premières (excellentes) saisons de True Blood, il est un peu étrange de se plonger dans le premier de la série de livres sur lesquels se base la série...
La première constatation, c'est que la série est fidèle au livre.
La deuxième, c'est qu'elle ne l'est pas !!
On retrouve en effet dans ce premier tome la quasi totalité des péripéties que l'on a déjà vues dans la série, mais on ressent une curieuse sensation de manque... Où est Tara, la meilleure amie de Sookie ? Et La Fayette, son frère, dont on ne retrouve que le nom ? On a beau savoir que le livre est antérieur au livre, il n'empêche qu'on le trouve bien fade par comparaison...
Stylistiquement, c'est vif et ça se lit absolument tout seul, même si c'est un peu expéditif et pas très riche. Au moins, cela raconte l'histoire de vrais vampires, qui se désagrègent au soleil, qui se nourrissent de sang et qui ne passent pas leur temps à se pâmer d'amour pour une cruche qui ne sait pas mettre un pied devant l'autre (suivez mon regard !)
Pour autant, je ne sais pas si j'irai très loin dans la lecture de cette série. Au moins le tome 2, puisque je l'ai acheté... Il sera temps de voir si ça monte un peu en puissance...
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mercredi 20 janvier 2010

1941 - Steven Spielberg1941 - Steven Spielberg




Spielberg est un admirateur de Kubrick...
Il s'est dit un jour "et si je faisais mon Dr Folamour" ? Il a donc pondu avec Milius (une garantie de finesse) un scénario sur la guerre, ou presque... Il a engagé quelques pointures, dont l'immense John Belushi et le parfait Dan Aykroyd, une floppée de seconds rôles de qualité (Ned Beatty, Nancy Allen, Treat Williams) quelques acteurs cultes (Toshiro Mifune, Christopher Lee), s'est offert Slim Pickens (au cas où le rapprochement avec Dr Folamour vous aurait échappé) et, Sterling Hayden étant probablement trop vieux, il a engagé Robert Stack, pour jouer le dur de dur qui pleure devant Dumbo...
Et vogue la galère, 2h25 (personne n'a pensé à dire au petit maître que c'était trop long pour une comédie ?) de gags poussifs, de bavardages, d'allusions racistes, de banalités...
J'avais vu le film il y a une vingtaine d'années et je l'avais trouvé "pas terrible", la seule image qui m'en était restée était celle de Dan Aykroyd, rendu zinzin par un coup sur la tête, qui hurlait "I'm a bug" avec un bas sur la tête et deux oranges en guise d'yeux... En le revoyant maintenant, je dirais même "pire que ça !" C'est une daube phénoménale, où Belushi est laissé en roue libre dans un personnage inepte, comme la plupart des autres, d'ailleurs...
Et Dan Aykroyd est effectivement génial dans la scène du "bug", mais ça dure 4 secondes exactement !
Allez, clin d'œil, parce que je n'ai jamais su résister à une belle paire de fesses : cette image tirée des 5 premières minutes du film et qui n'a jamais fait l'objet d'aucune publicité ;-)


 
 * (et c'est bien payé)

La très très grande entreprise, Pierre Jolivet



Depuis le jour où je me suis pris une claque en découvrant l'exceptionnel "Simple Mortel" de Pierre Jolivet, j'ai plus ou moins suivi sa filmographie. Il est un des rares réalisateurs français à avoir ainsi mes faveurs.
Bien que, de toute évidence, j'aie commencé par le plus étrange et le plus formidable de ses films, il y a toujours un côté éminemment sympathique et une qualité certaine dans son cinéma. Cinéma simple et économe, basé sur le dialogue et les personnages, qu'il sait magnifier par un choix d'acteurs souvent très juste...
Je n'ai été déçu qu'une fois par une des ses réalisations : "Le Frère du Guerrier", son film médiéval d'une froideur confinant à l'ennui...
Ce n'est ici pas le cas avec "La très, très grande entreprise", titre clin d'œil à l'un de ses films les plus connus "Ma petite entreprise", connu surtout par son morceau-titre popularisé par Alain Bashung, il faut l'avouer...


Cela raconte très simplement l'histoire de quelques petits propriétaires de commerce contraints de fermer boutique à cause d'une très, très grande entreprise qui a pollué leur environnement visuel et olfactif. Ils ont gagné une compensation minimale pour les dégâts subis, mais quatre d'entre eux veulent faire appel et continuer à se battre contre le géant pour obtenir pleine réparation pour leur vie foutue en l'air.
Ils montent donc à Paris pour se faire embaucher par Nateris, afin d'y fouiner pour trouver matière à relancer le procès...
Traité comme un épisode des "Experts" à la française, avec le sourire ironique que l'on imagine imprimé en permanence sur le visage du réalisateur, les quatre apprentis espions vont "se payer" l'industriel... Cette gentille comédie ne reculant même pas devant le happy end, on passe une heure et demie avec un grand sourire, à déguster les échanges entre des acteurs excellents et qui s'amusent visiblement bien.. Le quatuor (Roshdy Zem, Marie Gillain, Jean-Paul Rouve, Adrien Jolivet) est parfaitement complémentaire et joue avec justesse de leurs personnages "héros du quotidien"...






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dimanche 17 janvier 2010

Pax Americana - Roland C. Wagner (Editions du Rocher)


Avec cette novella, Roland C. Wagner délaisse un instant sa gigantesque Histoire du Futur, mais il reste fidèle à ses thèmes de prédilection : l'écologie, les "petits futés" contre le système, les rebelles...
Dans ce monde de demain, la déplétion pétrolière a conduit l'Europe à modifier radicalement son train de vie et à développer de nouvelles sources d'énergie. Le géant Américain, toujours préoccupé par son nombril et contrôlé par les multinationales, a continué à vivre au même rythme, mais se retrouve soudain face au mur, obligeant le président La Verda a rencontré son homologue européen pour négocier un transfert de technologie...
Cependant un mystérieux groupe de rebelle a décidé de "se payer" le président américain !
Avec son efficacité habituelle, Roland trousse le tableau en deux ou trois chapitres énergiques. Malheureusement, le format ne lui permet pas de développer correctement son intrigue. Le personnage d'Alfred, le plus grand expert en sécurité mondiale, est dépeint, puis sous-employé, alors que Roland se précipite sur son final, en forme de boutade.
Dommage, on aimerait bien lire le roman que cet environnement mériterait d'abriter...
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vendredi 15 janvier 2010

Les Forces Obscures - Tobe Hooper (Masters of Horror 2-1)


The Damned Thing est le premier épisode de la deuxième saison de "Masters of Horror", aimablement offert par le père Noël.
Dès ce premier épisode, on retrouve toutes les qualités et tous les défauts de cette série... De bons petits films d'horreur, pas mal fichus, mais un peu pépères, au scénario hyper-conventionnel...
Ce premier épisode, signé Tobe Hooper, est un petit film, à tous les points de vue, mais il est très sympa à regarder, si on évite de s'attarder sur la nullité du scénario. Le découpage de Hooper rend les scènes gores assez jouissives et frénétiques et le personnage principal est plutôt bien campé par Sean Patrick Flanery.
Si toute la série est son image, je vais passer un bon moment à les regarder, avant de revendre le coffret sans hésitations !


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