Le dernier post de 2012 : demain de grandes résolutions
(Faut bien rigoler un peu...)
Sans
rien savoir de ce roman, hormis qu’il s’agissait, enfin, de la
nouvelle œuvre de la maman d’Harry Potter, enfin détachée de son
personnage fétiche un peu envahissant, je me suis empressé de le
glisser dans le liseur le jour de sa sortie... J’ai profité des
vacances de Noël pour pouvoir m’y plonger sans compter... J’ai
bien fait.
On
est loin des romans qui ont rendu la dame célèbre, mais, pour qui
en douterait encore, on est en présence d’un sacré auteur !
Dans
une petite ville anglaise, la mort d’un conseiller paroissial
apprécié de tous va servir de catalyseur à toutes les envies et
les haines dissimulées ou non entre les habitants... Partant de
l’événement, Rowling décrit par le menu la semaine qui suit le
décès, s’attachant à tous les personnages qui gravitaient autour
du disparu, amis comme ennemis, leurs enfants, leurs amants. Elle
touille sa tambouille, égratigne, révèle, avec beaucoup de
cruauté, d’humour et d’humanité, les sentiments qui agitent la
mare aux têtards quand un roc y a été jeté.
Il
n’y a pas vraiment d’histoire, plutôt des histoires, celles de
la ville de Pagford et des interactions entre ses « conservateurs »
et ses « progressistes », ses adultes et ses ados, ses
méchants et ses moins méchants. Il n’y a pas de gentil dans ce
village, tout le monde a des points d’ombres, des choses à se
reprocher, comme dans la vie. C’est sombre, n’allez pas y plonger
si vous avez envie d’un peu de légèreté, mais c’est excellent,
ça coule de source, j’ai adoré...
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