mercredi 2 janvier 2013

Chéri – Stephen Frears



Dans ma vérification de fin d’année des disques que j’avais gravés à toutes fins utiles durant mes années d’abonnement à Glowria, triste vérification qui a révélé qu’un quart des disques étaient bons à jeter à la poubelle (veuillez noter que les dvd ne supportent pas le soleil), je suis tombé sur ce film : Chéri... N’ayant absolument aucune de ce que cela pouvait être (mon inculture notoire me faisant méconnaître l’œuvre de Colette), je l’ai glissé dans le lecteur pour découvrir un film en costumes du début du siècle, avec Michelle Pfeiffer réalisé par Stephen Frears sur scénario de Christopher Hampton ! Excusez du peu...

Je l’ai donc testé, constaté qu’il n’était pas HS et mis sur la pile du dessus, celle qu’il faut regarder rapidement, d’autant que Claude avait aussi été attirée par l’ambiance...

Personnellement, je ne me pose pas de questions : quand un film est signé Stephen Frears, il y a un pourcentage très infime de risques. Je n’ai pas le souvenir qu’il ait réussi à rater un film dans toute sa carrière, même si, forcément, il n’atteignent pas tous les sommets des « Liaisons Dangereuses » ou du « Snapper »... Quand le deuxième nom est celui de Christopher Hampton, scénariste des Liaisons et lui-même réalisateur d’un très beau film titré « Carrington », on n’a plus qu’à espérer beaucoup du résultat...

Foin de suspens, le résultat n’est pas à la hauteur de leur gloire passée (sinon, on aurait peut-être entendu davantage parler de lui. Quoique, comme il n’est pas en 3d, possède un vrai scénario, des acteurs excellents et un réalisateur qui n’a pas le regard sur la somme des recettes des produits dérivés, il y a peu de chances qu’il ait duré plus d’une semaine dans les multiplexes puant le pop-corn qui passent pour des salles de cinéma de nos jours). Il n’en reste pas moins un film très agréable, à l’image somptueuse, mené par des acteurs dignes de ce nom. Michelle Pfeiffer, jouant sous la direction de Frears 30 ans après les Liaisons, est émouvante dans ce rôle de cocotte vieillissante qui renvoie à son image d’actrice. Kathy Bates est égale à elle-même, c’est à dire époustouflante...

C’est un petit plaisir d’une heure et vingt-cinq minutes, qui se déguste comme une assiette de madeleines trempées dans un thé dans l’atmosphère cozy du salon, tandis que la pluie bat les volets...

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