dimanche 27 janvier 2013

L’Alternative du Diable – Frederick Forsyth



Je ne sais pas pourquoi je m’entête à vouloir lire de l’espionnage. A chaque fois je suis déçu... Après le sexisme/racisme/autre chose en isme de James Bond, je me suis laissé tenté par ce Forsyth, auteur respectable et reconnu...
Malheureusement, c’est long, c’est plat, c’est ennuyeux, c’est mal écrit...
Il ne faut pas longtemps pour se dire devant la platitude désespérante de la prose « tiens, ce type devait être journaliste ». Et bien oui, vérification faite, c’est le cas. Mais là où Connelly, par exemple, s’appuie sur son efficacité pour doper ses romans, Forsyth (dans celui-ci en tout cas, il est peut-être meilleur dans d’autres, mais je n’irai pas le vérifier) raconte sans fioritures ni relief les aventures mondiales d’espions bureaucrates, de terroristes intelligents, de dissensions et entourloupes au sein du Politburo...
Attention, on n’est pas dans un John LeCarré non plus : on comprend tout ce qu’on lit, les personnages agissent logiquement les uns par rapport aux autres et on arrive à suivre l’histoire sans s’endormir. Malheureusement, ça reste un peu fade, un peu gélifié, comme une viande de cantine quand on est un peu en retard. On se doute que, réchauffé, ce serait légèrement meilleur, même si pas transcendant... Mais de chaleur, Monsieur Forsyth ne parvient pas à en donner à son bouquin, même quand 20000 tonnes de pétrole embrasent la mer...

Allez, hop, pas un navet, mais pas loin...

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