Voilà
un roman pour la jeunesse qui m’avait complètement échappé. Je
n’ai jamais lu de Fantômette quand j’étais enfant, ça devait
être trop ouvertement estampillé « livres pour filles »
et les égos des petits garçons des années 60 étaient un peu trop
formatés pour s’en satisfaire...
Par
la suite, quand j’ai commencé à me passionner pour la littérature
jeunesse, j’avoue avoir négligé tout ce qui était paru en bibliothèque rose et verte, car les livres qui étaient publiés
étaient trop souvent trop sages, bien pensants et un peu ennuyeux.
D’autant que c’était le grand essor des Folio Junior, puis de
l’Ecole des Loisirs, la découverte de Roald Dahl, de Yak Rivais,
de Robert Cormier, de Moka, Lapointe, Pef et tant d’autres auteurs
passionnants. Et puis, il faut bien l’avouer, quand on trouvait de
ces livres à la braderie de ces livres, ils étaient vieillots,
jaunis, puants. Et je n’ai jamais aimé ça. Encore maintenant,
d’ailleurs, même si j’arrive à me laisser persuader (rarement)
par mon envie (cf « A Contretemps »)
Seulement
voilà, avec sa liseuse, la belle Eléonore a eu un beau paquet de
livres numériques et ceux sur lesquels elle a de prime abord jeté
son dévolu, ce sont les Fantômette. Comme en plus nous avons renoué
des liens qui n’avaient jamais disparu, mais s’étaient un peu
distendus, avec le Captain Ruaud, le sujet de Fantômette, dont il
est un aficionado (et qui constitue l’essentiel du sommaire de
plusieurs années d’Archipel et de Yellow Submarine :-D ), devait
fatalement revenir sur le tapis, surtout avec la disparition récente
de Georges Chaulet...
Je
me suis donc offert pendant un moment d’attente chez le médecin le
premier volet des aventures de l’héroïne masquée (mais pas
trop). Effectivement, c’est bien écrit, enlevé, rapide et amusant
pour les enfants. Et ça ne casse pas trois pattes à un canard non
plus, il faut bien l’avouer, les péripéties sont légèrement
téléphonées (ce qui paraît une innovation technique pour
l’époque). Au moins, c’est sans concessions pour les adultes qui
sont tous plus bêtes les uns que les autres et ça, à neuf ans, ça
doit compter... ;-)
Allez,
c’est comme le Club des Cinq (et la Compagnie des Glaces), j’en
lirai un de temps en temps, quand j’aurai besoin d’une pause...
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