samedi 26 janvier 2013

L’arc en ciel a pris la Fuite – Alfred Hitchcock



Ça faisait un moment que j’avais envie de voir si les romans des 3 jeunes détectives de ma jeunesse tenaient encore la route. Après une fouille en règle de toutes les étagères qui pouvaient contenir des romans « jeunesse » (et il n’en reste pas tant, puisqu’on a tout émigré dans la nouvelle chambre d’Eléonore), il m’a fallu me rendre à l’évidence : pas de « Dragon qui éternuait », pas de « Chinois qui verdissait », il ne me restait que cet « Arc-en-Ciel »... Où ont donc pu bien passer les autres ?
Je ne me souviens pas de les avoir vendus dans une braderie... Oubliés dans une école lors d’un changement de poste ? Dommage.
(Note pour le futur : ne jamais se débarrasser d’un livre qu’on a aimé, même si on pense ne jamais le relire... Bon. Sauf si on les a en numérique et que c’est des vilains poches tout jaunes...)
Une première chose, qui ne m’avait jamais effleuré quand j’étais enfant : jamais Alfred Hitchcock n’a écrit une seule ligne de cette série. Ni même exercé la moindre activité éditoriale, sélectionné un texte. Même pas signé les introductions qui apparaissent sous son nom !
La série a été imaginée et écrite (au moins les premiers) par Robert Arthur Jr, dont l’éditeur a eu l’idée géniale (mais très valorisante pour l’auteur, mais bon) d’adjoindre le nom d’Hitchcock, pour faire vendre. Après quelques tomes, d’autres auteurs ont pris la relève (dont le dernier, Marc Brandel, est également l’auteur de quelques thrillers sympa. Je me souviens de « La Queue du Lézard », chez NéO) et quand Hitchcock est mort, la série a continué... sans son nom sur la couverture...

Ce point d’histoire étant fait (oh my ! comme ce blog devient culturel...), je dois dire que j’ai bien aimé replonger dans ce bouquin... C’est sûr que c’est un peu vieillot, les 3 jeunes Détectives vivent dans les sixties, ils n’ont pas de téléphones mobiles, pas d’ordinateurs, pas de GPS, même pas de scooters ! Leur arme secrète, c’est la craie de couleur qu’ils ont dans leur poche pour tracer leur signe de reconnaissance. Et puis le cerveau hors du commun d’Hannibal Jones, dit Babal, leur chef... Mais l’histoire est bien ficelée, chacun des personnages a son rôle à jouer (même si c’est, parfois, un rôle de faire-valoir) et leur repère secret, munis de multiples entrées secrètes (elles aussi) ont définitivement marqué mon imagination enfantine au point de résonner encore dans ma tête avant même que j’entame la lecture... (Un peu comme le repère des diablotins de « L’Autobus à Impériale » (Dis voir, André, tu devais pas me prêter le dvd?))

En fait, ça se lit comme on regarde un vieux film policier. C’est en noir et blanc, daté, fruit de son époque, mais on se laisse prendre à l’histoire et on passe un bon moment...

Je pense que je vais me pochetroquer quelques titres, si possible ceux que j’ai déjà lus, gamin. Autant ajouter la nostalgie au plaisir de la lecture, ça fait pas de tort...

4 commentaires:

  1. Toute une époque ! J'en ai retrouvé plusieurs volumes lors de vides greniers, avec la même nostalgie :-)

    Ca a continué sous quelle forme ensuite s'il n'y a plus le nom d'Hitchcock ?

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    1. La série anglo-saxonne s'appelait "Alfred Hitchcock and the Three Investigators" et après sa mort "The Three Investigators"... Original, non ? Une troisième série est sortie sous le titre "Crimebusters".
      En France, je pense qu'on n'a jamais fait de différence... Chez les anglo-saxons on trouve les livres sous le titre "Alfred Hitchcock and the Three Investigators", mais sous le nom de l'auteur. Chez ces gros fainéants d'éditeurs français (l'infâme Bibliothèque Verte), ils sont publiés sous le nom d'Alfred Hitchcock, toutes époques confondues... (Tous ne sont pas parus...)

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  2. je n'ai pas de DVD d'Autobus à impériale, je les ai juste dans mon ordi, téléchargés en version restaurée.

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