vendredi 4 janvier 2013

Ces Merveilleux Fous Volants dans leurs drôles de Machines – Ken Annakin



La veille du réveillon, j’ai fait un voyage dans le temps, en passant à toute la famille ce film que la télévision nous a passé et repassé aux moments des fêtes de fin d’année quand j’étais gosse (en alternance avec « Un Monde, Fou, Fou, Fou », « L’homme de Rio » (et sa cadillac rose avec des étoiles) et « Les Tribulations d’un Chinois en Chine »...

Ce grand succès de l’année 1965, qui inspira le dessin animé des Fous du Volant (avec son concurrent, « La grande Course autour du Monde » de Blake Edwards, que j’aurais pu passer également), est encore tout à fait efficace et toute la famille, de 5 à 50 ans, s’est amusé des mésaventures des concurrents de cette course et de leurs avions délirants, dont beaucoup se sont inspirés d’essais réels d’aéroplanes...

La distribution est solide, mais pas prestigieuse... On reconnaît un certain nombre de « tronches », des acteurs qui assurent vraiment sans avoir accédé au vedettariat absolu et c’est très bien. Stuart Whitman est un yankee parfait, Sara Miles un pretty minois crédible. Jean-Pierre Cassel frétille d’aise dans son rôle de frenchie, Alberto Sordi en nobliau italien et Terry Thomas est parfait en Satanas de service...

C’est bon enfant, enlevé, frétillant... Et on y trouve aucun mouvement de caméra 3D frénétique et inapproprié. Merveilleux.

4 commentaires:

  1. Jean-Jacques Nguyen5 janvier 2013 à 00:57

    Bonne année Phil!
    Je me souviens très bien de ce film qui passait à la TV lors des fêtes de fin d'année. Le Français (J.-P. Cassel), en parfait french lover (ah, les clichés!) embrasse la fiancée du héros américain, qui loin de s'offusquer semble prendre plaisir à la chose. Délicieusement amoral!
    Le podium respecte la hiérarchie des nations: 1er Etats-Unis, 2ème Royaume-Uni, 3ème France, les autres derrière... Le monde était simple, en ce temps là...

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  2. Bonne année à toi aussi JJ !

    Ha ha ! Marrant comme tes souvenirs te trompent: Jean-Pierre Cassel embrasse à pleine bouche la fiancée de l'Anglais (fiancée que drague ouvertement l'Américain, c'est vrai)

    Et à la fin, c'est l'Anglais qui gagne la course (mais c'est parce que l'Américain, héros au grand cœur, abandonne sa première place pour sauver la vie de l'Italien... ;- )

    Sinon, c'est vrai que le film est une grande BD simpliste : le Français est coureur, l'Anglais courageux et guindé, l'Italien fanfaron et papa prolifique, l'Américain fauché et courageux (donc futur riche), l'Allemand bête et discipliné (et militaire)...
    Ma foi, on s'en fout... :-D

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  3. Jean-Jacques Nguyen7 janvier 2013 à 22:57

    Ma mémoire me joue des tours... Il est vrai que je n'ai pas revu ce film depuis... 20, 30 ans?
    Mais je me souviens de l'essentiel: la mine réjouie de la fiancée embrassée par le Français coureur, et c'est bien l'Américain qui aurait dû gagner.
    Pour le reste, je suis d'accord! ;-)

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    1. Allons, je te charriais, t'as plus l'habitude ?

      Je suis impressionné que tu te souviennes de ce détail après 30 ans... Pour moi, à part l'ambiance générale qui m'était restée, j'ai redécouvert le film comme à 10 ans...

      Et donc, oui, le Français profite de la présentation des pilotes pour embrasser à pleine bouche la jolie Anglaise, sans réaction du fiancé d'ailleurs ! Et à peine une remarque bourrue du Papa...

      "C'est la vie !", diraient les Anglais !

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