samedi 10 août 2013

L’antestament – Metantropo



Sous ce pseudonyme sans intérêt se cache (?) un auteur pour enfant : Christophe Loupy. Personnellement, je trouve cela un peu bizarre et je cherche à comprendre... Est-ce parce qu’il ne veut pas que ses lecteurs enfants ouvrent par accident un de ses livres pour adultes, attirés par son nom ?? Admettons...
En tout cas, ce Metantropo aurait suffisamment de succès pour être traduit en anglais et, à l’occasion de la publication en anglais de ce livre, il aurait mis Stephen King au défi de deviner la fin. Notez le conditionnel : j’ai vraiment du mal à gober la réalité de cette publicité facile et, quand bien même ce serait vrai, on n’a pas de trace de l’éventuelle réponse de Stephen King... Il faut dire que pour que celui-ci réponde, il lui faudrait réussir à lire en entier le roman, ce que je n’ai pas réussi à faire !!! (Mais bon, je ne suis pas King, hélas ! Mais j’ai retenu la leçon de ce bouquin, regardez : il suffit de citer son nom à tort et à travers, Stephen King, et hop ! Mon blog monte dans les moteurs de recherche ! Trop fort ! En fait, je devrais le faire dans chacun de mes articles et je finirais en première page de Google... :-P )

Pour en revenir à ce roman, je comprends qu’il puisse plaire à certains, il n’est pas mal écrit (encore que) et il y a sûrement une aventure valable là-dessous (j’sais pas, j’ai autre chose à lire, pas envie de creuser) et les aventures ésotériques à la Dan Brown ont du succès (tiens, Dan Brown, pourquoi ne pas l’avoir mis au défi, Dan Brown ? Là, on aurait mieux vu la filiation... Ça rapportait moins de curieux, Dan Brown ? (En tout cas, je l’ai cité 4 fois en trois lignes, on ne sait jamais...) Le problème pour moi dans ce bouquin, c’est que c’est une espèce de « roller coaster » sans épaisseur. Dès le premier chapitre, trois jeunes gens, riches et beaux, affrontent la plus mystérieuse des morts dans un déluge d’action détaillée. On se croirait dans la dernière demie-heure d’un Indiana Jones, mais rassurez-vous, « c’était un rêve » (j’ai toujours détesté cet expédient grossier). Le roman commence au chapitre 2, alors ? Ben non, on part sur un épisode de la vie d’un des personnages ; romanesque à souhait, grandiloquent, creux. Rebelote au suivant et au suivant encore. Tout est écrit au présent (faut pas bousculer le « lecteur de base »), avec quelques envolées de vocabulaire (faut pas perdre le lecteur « intello »), les personnages sont vides et flamboyants, les péripéties héroïques et pas crédibles pour deux balles. Bref, on s’ennuie (JE m’ennuie...)
Clic. Abandon. Passons au livre suivant...
Ah ben tiens, coïncidence, c’est le dernier Stephen King, Joyland... Pas de retour en arrière possible... 25 premières pages : il ne se passe RIEN. Le narrateur raconte un été, 40 ans plus tôt, il était étudiant et puceau, il était sur le point d’éprouver son premier chagrin d’amour et il postulait pour un emploi au parc d’attraction. Sur le chemin de celui-ci, tous les jours il faisait un signe de la main à un enfant en chaise roulante, accompagné de son chien et d’une jolie femme sur le pas de leur porte. Voilà. Pas d’action, de l’exposition, avec toute l’humanité de Stephen King à l’intérieur, des mots vrais, des émotions tellement évidentes... On VEUT savoir la suite... Tout le monde n’est pas Stephen King (PERSONNE n’est Stephen KING, à part Stephen King), il est plutôt dangereux de s’en prévaloir si on ne veut pas lui être comparé...

(Si je ne monte pas dans les recherches Google, j’y comprends rien :-P )


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