samedi 10 novembre 2012

La Muraille Invisible – Kurt Wallander – Henning Mankell



Petit à petit, j’avance dans la saga de Kurt Wallander et je m’approche du final que Mankell a décidé... J’ai trouvé cet opus particulièrement réussi : l’énigme dans laquelle s’englue, à son habitude, le commissaire Wallander est une des plus tordues imaginée par son auteur. Tout le début du roman est captivant : les deux affaires apparemment séparées, dont on sent les incroyables ramifications, les états d’âme de Wallander qui se sent vieillissant et se sent de plus en plus près de décrocher, sans que, cette fois-ci, cela devienne envahissant et déprimant, tout concourt à faire de la Muraille Invisible le meilleur roman de la série...
On se demande comment nos policiers, quelques peu dépassés par la technologie employée par les conspirateurs et par l’ampleur de la machination qui s’étale sous leurs yeux, vont renouer les fils et construire leur enquête...
Mankell y réussit plutôt bien sur les trois quarts du roman. Sur le dernier quart , malheureusement, il s’essouffle, comme sur la plupart des Wallander, hélas, et la résolution du roman est d’une faiblesse attristante, quelques pan-pans échangés dans une forêt et un fabuleux complot mondial assujetti à l’introduction d’une carte bancaire dans un distributeur à une heure précise, on ne peut guère plus stupide...
Ce final, certes déplorable, ne suffit pas à gâcher ma bonne impression sur ce bouquin... J’espère juste toujours que Mankell finira par écrire LE roman idéal un jour...

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