mardi 19 juin 2012

Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire et se fit la malle - Jonas Jonasson

 Découvert sur un forum, ce titre à rallonge m'a pris par surprise : j'ai eu envie de le lire tout de suite. Le fait qu'il soit écrit par un Suédois m'y a incité davantage d'ailleurs, bien que ce soit une raison complètement crétine, car il doit probablement y avoir autant d'auteurs ringards chez eux que chez nous, mais pour l'instant, je ne suis pas tombé dessus...

Par ailleurs, il faut me reconnaitre une grande sagesse et perspicacité (on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même) pour ne pas m'être laissé influencé par la couverture immonde sans aucun rapport avec le livre qu'un éditeur crétin et radin a dû trouver dans un stock d'images pas chères... On ne peut que le féliciter de son choix : encore un bouquin qui va finir au pilon après avoir touché trois ou quatre lecteurs...
Sauf si, peut-être, on peut démarrer un bon bouche à oreilles, ce qui est ici mon but secret, car, franchement, j'avais pas envie de bloguer ce soir... :-P

Le jour de son centième anniversaire, Allan se sauve par la fenêtre de sa maison de retraite. Il va vite croiser la route d'un malfrat dont il va emporter le butin. Poursuivi par bandits et policiers, il va se lier d'amitié avec d'autres personnages aussi déjantés que lui, puisque, vous l'aurez compris, on est dans un bouquin déjanté...  D'autant que l'histoire est entrecoupée de flashback sur la vie d'Allan, artificier de son métier, qui, depuis qu'il a fait exploser sa maison a rencontré successivement tous les dictateurs de la Terre et a contribué à l'élaboration de la bombe atomique (non, à vrai dire, il l'a créée)... Ce qui en fait, si on y pense bien, un vrai salopard sont on pourrait culpabiliser à lire les exploits, mais bon, dans ce cas-là, il faut aussi que j'arrête de regarder Dexter... Ne confondons pas fiction et réalité : que trois fascistes déclarés siègent au Parlement me donne la nausée, c'est salutaire, mais que lire les exploits fantasmés d'un concepteur de bombes me fasse rire, ce n'est pas antinomique.

Le ton de ce bouquin est vif, ironique, les personnages sont pétillants, justes et les situations sont hilarantes. Il y a du Irving dans ce roman, celui des premiers bouquins, quand il ne se (nous) prenait pas la tête. Je me suis vraiment bien amusé à le dévorer et c'est pas si souvent le cas...

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