Ah ! Magie des Univers... Parfois, à la relecture, on se
demande pourquoi on a tant aimé cette série et parfois, comme ici,
on constate qu’on ne pouvait pas faire autrement...
Sous une couverture magnifique de Forest, voici l’un des tout
meilleurs numéros de l’anthologie trimestrielle de notre
adolescence (bon, les plus jeunes et les plus vieux, vous adaptez...)
En lisant la nouvelle de Katia Alexandre et Michel Jeury, j’ai la
surprise de replonger dans l’univers du lamentable Fleuve Noir de
Jeury (Goer, descendu en flammes plus bas dans ce blog)... Sauf
qu’ici, c’est une nouvelle tout à fait honorable, entêtante,
avec une histoire... Très belle...
Suit une nouvelle de David Gerrold, un peu anecdotique, mais très
bien troussée. Et les nouvelles se suivent, parfaites : Bishop,
évoque de façon un peu nostalgique le rêve de l’espace dans une
société à la « 1984 » ; Barlow, le sort des
futurs demoiselles de compagnie des pilotes de l’espace, dans un
texte très beau et très poignant ; Priest, charge la mule dans
une société patriarcale ; Eklund utilise les voyages temporels
pour mieux résoudre les triangles amoureux ; Lafferty (un cran
au dessous) délire dans un texte écrit sous influence (j’espère
pour lui;-) ) et Wolfe livre une magnifique nouvelle sur la
différence.
Le Port-Folio de Volny est peut-être un peu daté, mais hélas
toujours d’actualité...
Un numéro quasiment parfait... Je continue donc ma relecture de la
série...
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