jeudi 10 mars 2011

Sherlock Holmes


J'avais acheté, il y a bien longtemps le tome 1 du "Sherlock Holmes" de Conan Doyle, dans une solderie probablement, à l'époque où on trouvait pas mal de titres de cette collection pour quelques euros.

J'avais même, un jour, essayé de le lire, si j'en crois le marque page situé dans le livre. Mais je n'avais pas donné suite et, pour être honnête, je n'ai pas le moindre souvenir de cette lecture, ce qui est rare...

Dernièrement, ayant téléchargé la série anglaise (en 3 épisodes d'une heure et demie), qui recrée le personnage de Sherlock et de son fidèle acolyte Watson à notre époque, nous avons regardé les deux premiers épisodes... Excellente série qui nous a plongé dans un Sherlock tout à fait plaisant et réaliste (aux antipodes de la sombre merde réalisée par Guy Ritchie).
Du coup, j'ai ressorti mon bouquin et recommencé à le lire... Et je ne deviendrai pas un sherlockophile acharné. "Une Etude en Rouge" est un roman assez plaisant, mais le désir de tout expliquer cher à Conan Doyle le pousse à intercaler dans son roman policier londonien un roman d'aventures américain, ce qui est un peu rébarbatif...
Dans "Le Signe des Quatre", on a une meilleure unité et c'est ce que j'ai lu de mieux pour l'instant.
Viennent ensuite les nouvelles, très disparates. Certaines font "du sherlock holmes" et proposent des énigmes résolues par la logique déductive infaillible du héros. C'est ce que j'aime. Mais beaucoup sont des histoires un peu tirées par les cheveux, avec force déguisements. Pfffff. Ça m'ennuie...
Cela dit, au bout d'un moment, on finit par se laisser bercer...

***

2 commentaires:

  1. Conan Doyle rêvait de connaître la gloire grâce à ses romans d'aventure. Hélas, je ne crois pas qu'il était très doué pour ça: comme toi, je les trouve lourdingues et remplis de clichés.
    Mais j'aime suffisamment ses Sherlock Holmes (qu'il considérait comme un à-côté alimentaire et a tenté en vain de tuer) pour avoir acheté l'intégrale en Omnibus (ou Bouquins, je ne sais plus.)
    Ceci dit, je souscris totalement à ce commentaire de Terry Pratchett:

    "Samuel Vimes dreamed about Clues.
    He had a jaundiced view of Clues. He instinctively distrusted them. They got in the way.
    And he distrusted the kind of person who'd take one look at another man and say in a lordly
    voice to his companion, 'Ah, my dear sir, I can tell you nothing except that he is a left-handed
    stonemason who has spent some years in the merchant navy and has recently fallen on hard
    times,' and then unroll a lot of supercilious commentary about calluses and stance and the state of
    a man's boots, when exactly the same comments could apply to a man who was wearing his old
    clothes because he'd been doing a spot of home bricklaying for a new barbecue pit, and had been
    tattooed once when he was drunk and seventeen[14] and in fact got seasick on a wet pavement.
    What arrogance! What an insult to the rich and chaotic variety of the human experience!
    It was the same with more static evidence. The footprints in the flowerbed were probably in the
    real world left by the window-cleaner. The scream in the night was quite likely a man getting out
    of bed and stepping sharply on an upturned hairbrush.
    The real world was far too real to leave neat little hints. It was full of too many things. It wasn't
    by eliminating the impossible that you got at the truth, however improbable; it was by the much
    harder process of eliminating the possibilities. You worked away, patiently asking questions and
    looking hard at things. You walked and talked, and in your heart you just hoped like hell that
    some bugger's nerve'd crack and he'd give himself up."

    Ce qui ne m'empêche pas de me régaler à relire "La Ligue des Rouquins" ou "L"escarboucle Bleue"... ;)

    Et maintenant, qui est bavard? :P

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  2. Qui est bavard ???
    Ben... Pratchett !!

    Sinon, de l'eau a coulé sous les ponts depuis cet article et je me promets depuis longtemps de le rectifier, ou de l'infirmer par un autre, car j'ai lu bien d'autres nouvelles de ce recueil et je me suis habitué à la musique surannée des oeuvres Sherlockiennes...

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